BMW 320 diesel berline.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-08-08 20:16:11   

La série 3 chez BMW est sans aucun doute, le modèle le plus connu et le plus populaire.

A bientôt 45 ans, la 7ième génération pointe le bout du nez, occasion de mieux connaître celle qui peuple nos routes.



Au premier regard.

BMW doit préserver sa clientèle de fidèles. Les changements se font avec parcimonie, du moins pour la carrosserie.


La base adopte la nouvelle plateforme CLAR, déjà testée sur le X5.

Vous comprendrez facilement qu’elle donne à cette nouvelle série 3, la possibilité de grandir.


Elle gagne 8 centimètres en longueur dont la moitié pour l’empattement. Elle atteint désormais 4,71 mètres.

La largeur ne prend que 1,5 centimètres pour atteindre 1,83 mètre, tout profit aussi pour les voies avant et arrière qui s’élargissent.

Les proportions de la berline sont préservées. Le long capot fait toujours autant d’effet.

Comme pour l’ensemble de la gamme, la calandre à double haricot grossit, est plus présente. Elle se remarque clairement dans la face avant.


Le petit ‘aileron de requin’ casse la ligne des phares avant et affine le design. Les feux arrière prennent du relief et sont plus étirés.


Motorisation.

La gamme moteur est assez large avec au programme, essence, diesel et hybride plug-in.

Je prends en mains la 320 diesel, qui sera sans doute, la motorisation la plus présente sur nos routes.


Ce 2,0 litres développe une puissance de 190 ch. pour un couple de 400Nm. Il est jumelé à une boîte auto à 8 rapports.

Les performances sont honorables avec l’exercice du 0 à 100 km/h plié en 6,8 secondes et la vitesse de pointe donnée pour 240 km/h.

Du côté de l’intérieur.

Les changements sont plus marqués, la planche de bord subit une refonte importante.

Oubliées les aiguilles de la génération précédente, le cockpit passe à l’ère du digital.

Il est modulable et offre plusieurs informations, utiles et moins utiles.


La disparition des molettes de réglages de la climatisation au profit de boutons-poussoirs est un gain esthétique qui apporte un aspect plus ‘flush’ au tableau de bord.


L’écran d’info-divertissement se commande par la molette centrale sur le tunnel.

Il peut aussi être dirigé vocalement ou directement sur l’écran tactile.

L’arborescence du menu me plaît toujours autant. Je le trouve intuitif même s’il demande un petit temps d’adaptation.

L’habitabilité est bonne, la position de conduite excellente et les sièges offrent toujours autant de confort.


Les places arrière gagnent un peu d’espace. Un mieux, même si ce n’était pas un point noir pour la génération précédente.


Le dossier de la banquette arrière peut être rabattu en 3 parties afin d’augmenter la capacité de chargement.

Le coffre seul, n’est pas en reste avec un volume de 480 litres.


Comment ça roule.

Le silence est maître à bord, l’insonorisation est excellente.

Arrêté aux feux, il est indispensable de contrôler le compte-tours pour savoir si le ‘Start & Stop’ est activé.

Le moteur est coupleux dès les bas régimes et puissant pour offrir une belle allonge.

La boîte auto est douce et travaille en parfaite harmonie avec ce ‘320 D’.


Le travail d’allègement ainsi que l’augmentation de la rigidité sont sensibles dès les premiers tours de roues.

La direction est précise et le volant distille un ensemble précis d’informations.

La suspension est bien calibrée et permet une filtration exemplaire. Elle offre un confort équivalent à la série 5.


Pas de retour artificiel comme pour plusieurs concurrentes, cette série 3 est un modèle du genre.

La consommation est une belle surprise, avec une moyenne de 6,1L/100 km en mode mixte. Elle figure parmi les plus économes testées ces dernières années.

Pour clôturer.

Cette série 3 s’est clairement améliorée. Si d’un point de vue esthétique, c’est une légère évolution, il en va tout autrement pour l’aspect dynamique ainsi que pour le confort.

Ce qui est assez rare de nos jours, elle instille un plaisir inattendu, tant en conduite dynamique que coulée.


Une ombre au tableau…, le prix peut vite grimper en cochant quelques options.

Le modèle d’essai, certes très bien équipé, vous allègera de plus de 61000€…

Le prix de base de la 320D en boîte manuelle, dépasse légèrement, 39000€.

Les + :

 Confort.
 Insonorisation.
 Finition.
 Consommation.
 Equilibre du châssis.

Le – :

 Prix.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

BMW 320D berline.

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