Costa Brava Costa Terra !

Raymond Collignon    2006-03-12 20:20:00   

Rallye Costa Brava 2006.


Vendredi 3/O3/O6 les spécialistes ont du bon matériel.

Quand un rallye se fait une bonne réputation en très peu de temps, en général, il faut en profiter tout de suite avant qu’il ne change, ne s’adoucisse, ne devienne comme les autres !

Le Costa Brava historique fait indéniablement partie des rallyes qui se sont forgé immédiatement une réputation extraordinaire, celle d’une épreuve hivernale, très dure, montagneuse, sauvage qui permet de parcourir des vraies étapes de terre, longues, cassantes et très sportives.

Il en était donc cette année à sa troisième édition.

Une petite colonie Belge avait fait le déplacement avec nous pour aller rejoindre les 16O voitures principalement Espagnoles, Italiennes et Françaises prêtes à en découdre dans les montagnes Catalanes.

José Lareppe- Freddy Paul , Willly Lux- Joseph Lambert et nous-mêmes sommes donc les seuls Belges à avoir fait le déplacement, malgré sa longueur rien que pour le fun et pour voir ! En plus il s’agit de la première épreuve du challenge européen, sorte de championnat d’Europe des Rallyes de régularité que beaucoup veulent faire.

La plage désertique de Lloret est nettoyée comme en plein été.

Llorett de Mar, en Hiver, sa plage déserte impeccablement nettoyée tous les matins, sa Méditerranée qui se fâche encore en roulant ses vagues, ses restaurants et ses boite de nuit pour touristes pour la plupart fermés. Seuls quelques vieux habitués s’ennuyant dans les ruelles ou se refroidissant sur la digue en promenant leurs toutous ont l’air vivant en ces lieux qui attendent la nuit pour vivre un peu quand les « jeunes » sortent.

Heureusement, les Escort, Autobianchi, Porsche, BM et autres sont là pour égayer la ville encore engourdie, elles font la fiesta avant l’heure, animent la première réjouissance avant le Printemps qui tarde à venir.

Pour descendre la voiture, il faut pratiquement deux jours, à moins, que, comme Willy Lux, on ne se farcisse la route en une fois, cet « exploit » n’est cependant pas à conseiller, surtout en tractant une remorque comme il l’a fait !

La BMW au contrôle technique.

Ryanair permet aux plus pressés de rejoindre Girona en deux heures seulement au départ de Charleroi. C’est cette solution, très bon marché, que j’avais choisie. Il faut tout dire, j’avais la chance que Mathieu et Adrien avaient descendu la BM par la route. Comme une grande, la solide Bavaroise avait avalé les 1.1OOKms sans sourciller, pas besoin d’une remorque pour cette snobe qui ne fait jamais rien comme les autres !

Vendredi 3 mars.

Le rallye est long et démarre déjà vendredi.

Après les vérifications techniques très rapides au hall des sports de Lloret, le départ est donné vers 15 heures.

Avant, il faut se farcir une épreuve de Slot Racing qui ne compte pour rien mais qui met ces vieux gamins dans l’ambiance.

Jean-Pierre Nicolas était au rendez-vous du Costa Brava Historique.

Au départ, brusquement, il y a du monde.

Sortis d’on ne sait où, les gens s’agglutinent le long des barrières. Ils applaudissent à tout rompre les monstres lâchés de trente secondes en trente secondes.

Nous ne savons pas ce qui nous attend là haut. Par précaution, nous avons monté des pneus cloutés. Fort de leur expérience de l’an passé, les habitués nous ont conseillé de le faire. C’est un peu ridicule de se balader en clou le long de la mer mais il faut dire que nous partons pour plus de 12 heures de compétition et qu’on monte pas mal à plusieurs reprises.

Après coup, il faut bien reconnaître que cette option n’était pas la bonne. Des bons pneus à lamelles auraient suffi largement...

La BM du Team Automag.

Dès l’entame, nous comprenons que ce rallye ne sera pas une sinécure. Le routier est facile mais dès qu’on rentre dans les « spéciales », cela change, il faut tirer dedans pour tenir les cinquante de moyenne imposés par l’organisateur. En plus un nouveau système génial permet la prise de temps à de très nombreuses reprises dans le même secteur. Si l’on n’est pas très juste avec les instruments et les tables, les erreurs s’additionnent donc. Trois secondes de décalage avec quatre prises en deviennent douze et ainsi de suite !

C’est là qu’on comprend vite qu’en roulant à l’ancienne avec un bon vieux Halda et des tables de moyenne, nous apparaissons comme des brontosaures au pays des lions !

Ici, tout est permis... même si le règlement n’est pas particulièrement clair à ce sujet.

Les tableaux de bord de toutes les voitures sont encombrés de multiples cadrans lumineux, les équipiers ne calculent plus beaucoup, ils comparent juste les chiffres d’un décompteur avec ceux d’un trip électronique, c’est évidemment beaucoup plus simple...

Quand d’un côté les Joseph Lambert et Adrien Felot lisent les petits chiffres d’une table et les compare à ceux qui défilent sur le cadran mécanique en étant secoués comme des pruniers, les autres laissent quasi faire les machines...

Ce rallye est un des seuls à accepter les motos historiques, une seule équipe terminera un véritable exploit !

A ce petit jeu, dans les étapes « faciles » où les meilleurs passent, il est pratiquement impossible à lutter à armes égales.

Le premier jour, les étapes sont longues et nombreuses, pas moins de 9 étapes pour un total de 237 kms à 5o kms/h de moyenne pour plus de la moitié de nuit dans un terrain montagneux où les pièges de toutes sortes ne manquent pas.

Il n’y a pas de brouillard, la visibilité est bonne, juste un peu de verglas par place, cela ne suffit évidemment pas pour empêcher les meilleurs de se battre à la seconde, malgré le système des cumuls dont j’ai déjà parlé.

Paradis, vous avez dit paradis ...

Lorsque nous arrivons à Lloret vers 3H3O du matin, les pénalités des champions sont limitées, nous sommes classés au-delà de la cinquantième place alors qu’en réalité nous ne sommes pénalisés que d’une cinquantaine de secondes, les premiers ont moins de IO secondes, sur 237 kms avec plus de 2O prises !

Il est pratiquement 4H3O du matin lorsque nous nous couchons, Lloret est complètement morte, plus aucun bistrot n’est ouvert, seules les vagues d’une mer tempétueuse scandent les secondes... les derniers qui arrivent encore sur le podium.

Samedi 4 mars.

La journée promet, Alex Romani, l’organisateur signale que les étapes seront encore plus longues et que nous monterons à plus de mille mètres à plusieurs reprises. Nous gardons donc les clous même si nos pneus ont déjà bien souffert du traitement de la veille où nous leur avons imposé près de 5OOkms à un rythme soutenu sur asphalte et sans arrêter de tourner.

C’est vers 13H que nous repartons en 72ième position, ce n’est pas terrible mais nous n’avons pas d’excuses, on a fait quelques erreurs et les autres ont été très bons !

Dix étapes de classement nous attendent plus de 2OO kms de spéciales, on croit rêver ! Le parcours routier total ne fait que 45O kms, il y a donc près de la moitié en spéciales...

Cela fait de nouveau plus de 2O prises.

Nous montons vers le Nord, carrément dans les Pyrénées qui ne sont pas loin et poussent leur nez rocheux vers la Costa Brava. Toutes étapes sont soit comme pour le Monte des anciennes étapes du fameux rallye originel soit même des spéciales actuelles du Catalonia.

Les routes sont bonnes mais les conditions climatiques se dégradent, une petite neige fondante tombe. Nous rencontrons plus de verglas que la veille, la présence de nos pneus cloutés est cependant loin d’être indispensable, les clous continuent à s’arracher de plus bel.

Par deux fois, le rallye nous ramène à « VIC » où nous sommes accueillis sur la Plaça Major. Cette grandiloquente est typique de ces villes anciennes qui voulaient à tous prix montrer leurs ostentatoires richesses à l’époque où il était de bon ton de « montrer » qu’on n’était pas pauvre.

Les quatre dernières spéciales de nuit sont encore plus dures et nécessitent une bonne dose de navigation. Les équipiers sont mis à rude épreuve, ceux qui disposent d’aide électronique sont largement avantagés car ils peuvent se concentrer uniquement sur les notes aux moments importants. Une erreur de navigation coûte très chère, surtout avec le nombre de prises mises en place, nous en faisons hélas la mauvaise expérience, il suffit d’une petite hésitation juste avant une balise pour payer cette erreur cash.

Nous prenons notre pied .Il faut y aller souvent à fond, à ce petit jeu, nous nous payons même une sortie dans un fossé, histoire de baptiser la BM qui n’en demandait pas tant !

Costa Brava Historique by night !

Lorsque nous arrivons à Lloret vers 1h du matin, nous sommes remontés officiellement à la trente sixième place, ce qui n’est finalement pas si mal.

Nous nous couchons vers 3h après avoir changé nos pneus, exit les clous pour des pneus « grip » montés sur jante en alliage.

Malheureusement ce changement de pneus n’était pas la meilleure idée du week-end comme l’avenir nous l’apprendra.

Les Belges sont bien classés Willy Lux en tête en douzième position avec Lareppe dans ses échappements.

Dimanche 5 mars, enfin le Terre, terra, terra !

Ce très long rallye n’est pas fini, au contraire nous allons enfin voir la fameuse terre pour laquelle, faut-il le dire, nous étions principalement venus.

Dimanche, il pleut sur Lloret.

Il pleut à verse sur Lloret de Mar, les gens ont sorti les parapluies, la mer est aussi grise que chez nous, quand la Méditerranée prend ses airs nordiques, elle pleure !

Neuf heures du matin, après une très courte nuit, nous sommes repartis.

Six spéciales nous attendent. Dès la première, nous avons compris La Creu de Lloret est IOO % terre mais ne fait que 5 kms. C’est assez comme mise en bouche, il fait très boueux, les saignées de travers sont nombreuses, pour aller vite et bien, il faut ménager son matériel et, surtout, choisir les trajectoires les moins cassantes.

Tout cela n’empêche pas la voiture de taper, cela fait mal à Adrien, mais il n’y a vraiment pas moyen d’être plus doux si on veut passer.

Sur cette courte étape, nous rattrapons déjà l’Alfa partie devant nous, c’est ennuyant car les dépassements sont très difficiles à moins que l’autre ne s’écarte vraiment ce qui n’est pas toujours possible.

L’étape suivante de cette matinée d’enfer est plus folle encore.

Le circuit de 4 Rodes est le circuit de terre d’une école de pilotage.

Malheureusement, il est complètement noyé sous une boue très profonde. Dès le départ, la BM fait ce qu’elle peut, simplement avancer est déjà un exploit. En troisième, avec un filet de gaz, elle reste sur place. Passant d’un sous-virage énorme à un survirage violent la voiture fait un ballet très peu élégant dont le maître est absent.

FIORITO et son A112 dans le bourbier.

Nous ne sommes pas ridicules comme les temps nous le montreront après mais les petites « tractions » Lancia et autres sont largement plus à leur aise.

La cerise sur le gâteau suit. C’est Grions, une étape de trente kilomètres quasi cent pour cent terre, avec six prises de temps.

C’est dans ce genre d’étape qu’on peut faire le ménage encore qu’ici il n’y a pas de manchot aux volants des Autobianchi, Seat, Escort, Porsche et Alfa qui mènent la danse.

Nous n’avons pas grand chose à perdre et nous mettons « godasse ». Il faut pratiquement être à fond tout le temps malgré a moyenne ramenée à 45 kms/H.

911 de travers... Jean-Pierre Nicolas y est pour quelque chose.

C’est une route de montagne géniale. Selon moi, il est pratiquement impossible en Europe de trouver l’équivalent. Une terre amusante et de relative qualité, très dure mais sans être vraiment hyper cassante, en tous cas pour les voitures les mieux préparées.

Alex Romani a annoncé qu’il a supprimé le plus mauvais tronçon de l’année passée... qu’en aurait-il été si cela n’avait pas été le cas ?

La terre à plein gaz, volant d’une main, appareil photo de l’autre !

La BM sent l’écurie, elle vole de bosses en bosses. Hélas, dans la dernière longue étape sur asphalte plus reposante elle se met à vibrer brusquement du train arrière.

Nous nous arrêtons en pleine étape croyant à un pneu crevé, il n’en est rien, nous repartons de plus belle. La vibration devient un sinistre grognement... nouvel arrêt.

Là, nous constatons que la roue arrière gauche a un jeu important, elle n’est plus serrée... nous resserrons au plus vite en ayant l’impression que les écrous tournent fou.

Nous repartons une nouvelle fois, cette fois le grognement s’intensifie, nouvel arrêt ! Trop tard, la roue est quasi détachée, elle ne tient plus que par un écrou sur quatre et un goujon est complètement cisaillé...

Nous essayons de réparer mais il ne nous reste qu’un écrou, la belle aventure est finie à une encablure du but.

Mathieu, notre mécanicien, appelé par Gsm, nous conseille de récupérer les écrous sur les autres roues et d’essayer de réparer.

En faisant de la sorte, nous constatons que tous les écrous des autres roues sont desserrés, on a aurait pu perdre toutes les roues !

Mathieu VOGT cajole l’âme de la BM.

Finalement, aidé par Mahieu, nous arrivons à faire une réparation basique en mettant la roue de secours fixée par trois écrous récupérés.

Claudicante, avec ses roues peu fixées, nous ramenons la voiture à Lloret.

Nous passons quand même le podium d’arrivée ne fut ce que pour parquer la voiture dans le parc fermé et rendre notre feuille de route et le transpondeur embarqué, nous sommes évidemment déçus mais c’est la vie.

Bien après, nous apprenons que les deux très courtes dernières étapes spéciales, noyées sous les eaux, ont été supprimées !

Nous sommes donc classés 88 ième, c’est mieux que l’abandon, les étapes terre nous ont bien aidés.

Piètre consolation, nous avons fait le troisième temps dans la plus longue « terra » cela met du baume au c ?ur de la Bavaroise !

Lareppe-Paul, avec son super coup de volant et sa Manta très boostée finit finalement douzième alors que Willy Lux après avoir fort levé le pied sur la terre est redescendu à la trente troisième place.

Les vainqueurs sont les Italiens FIORITO- FIORITO qui ont mené leur Autobianchi A112 à la première place. Les petites voitures très améliorées (Seat 127, A 112 etc) ont d’ailleurs été à la fête dans ce rallye hyper sinueux et glissant ou l’agilité prime sur la puissance.
Voir classement annexé.

Les vainqueurs FIORITO et Mademoiselle.

En conclusion : Un très beau rallye mais attention à l’escalade des aides à la navigation. Vive les tueuses d’ouvreurs !

Opel Ascona José Lareppe & Freddy Paul

Ce rallye mérite vraiment sa réputation, il est parfaitement organisé dans une région extraordinaire et permet aux amoureux de vitesse sur terre et sur petites routes de montagnes super sinueuses de vraiment s’amuser.

Lancia Fulvia HF Willy Lux & Joseph Lambert

Les Belges peuvent venir... il est fait pour eux !

Rouler dans l’obscurité est un vrai plaisir, surtout quand il n’y a pas de brouillard.

Bien sûr, la même épreuve sur routes enneigées prendrait une toute autre tournure.

Cela privilégierait moins les omniprésentes aides électroniques à la navigation qui permettent sans gloire aux meilleurs de jouer à la « seconde »sans calculs ni trompettes !

Alex ROMANI, un organisateur satisfait et heureux.

En tous cas, le mal est fait, il n’y a plus qu’une infime minorité d’équipage au niveau européen qui ne dispose pas de la panoplie complète du « bon petit équipier » !

Qu’on se le dise dans nos pays du Nord, quand l’interdit devient la norme, ce n’est même plus de la tricherie.

Décompteur électronique, possibilité permanente de retomber sur ses pattes, modification instantanée des moyennes, trips électroniques, rattrapage des erreurs de distances etc etc encombrent littéralement les voitures, sans parler de ce qui est encore caché !

Faire marche arrière sera difficile, à moins que l’on établisse différents classements mais cela semble utopique.

En tous cas, les organisateurs Belges doivent le savoir. S’ils veulent ouvrir leurs épreuves aux frères Européens, il faudra aussi qu’ils acceptent cette évidente évolution.

Dans ces rallyes internationaux de haut niveau, en rester aux tables et au bon vieux Halda n’est plus possible à moins de s’appeler Joseph Lambert et encore !

Quand le rallye est très dur, évidemment tout cela ne sert à rien.

Par contre, en général, en respectant les moyenne de maximum 5O km/h, il faut bien constater que pour les voitures et les pilotes les meilleurs, même dans une épreuve comme celle-ci c’est la régularité qui prime... entre les dix premiers il n’y a que 4O secondes d’écart, incroyable mais vrai !

BMW 2002Ti Raymond Collignon & Adrien Felot

Le coup de génie en plus, c’est la prise multiple des temps dans les spéciale sans aucune possibilité de les repérer.

On peut espérer que cela sonnera le glas des ouvreurs.

C’est l’inventeur Français Philippe de Chaponnière qui officiait ici. (www.chronometrise.com)

Il a réalisé des cellules tellement petites qu’elles peuvent s’accrocher n’importe où le long des étapes en étant quasi invisibles. Les transpondeurs à bord des voitures enregistrent leur passage et l’affaire est faite... aucune possibilité de tricherie à moins bien sûr que des petits malins n’arrivent à leurs tours à scanner les fréquence.

Les petites clés vertes tueuses d’ouvreurs de Monsieur de CHAPONNIERE www.chronometrise.com

En plus, dès que les données sont introduites dans l’ordinateur central, le classement est instantané.

Nos amis de Monaco pourraient en prendre de la graine car « l’ouvreur » qu’on ne pourra jamais empêcher de passer dans les spéciales officiellement ouvertes à la circulation, reste la plaie et la gangrène de ce type de rallye.

A bientôt pour d’autres aventures.

Raymond.

 Club Rally Classics
 Pl. Països Catalans, 47
 08410 Vilanova del Vallés - Barcelona.
 Tel. +34938458630
 fax. +34938458544

 Website : Rallye Costa Brava Historique

 CLASSEMENTS

Vos commentaires

  • Le 14 mars 2006 à 17:18, par Bernard Jacquet En réponse à : > Costa Brava Costa Terra !

    Nous nous sommes rendus à Lloret del Mar pour assister José & Freddy dans ce rallye.

    3 équipages belges participaient à ce rallye.
    Willy Lux & Joseph Lambert
    Raymond Collignon & Adrien Felot
    José Lareppe & Freddy Paulbelle
    Super rallye,ambiance amicale et très beau plateau : 168 voitures au départ, 119 classées.

    Suite à une erreur de compréhension, dans le 1° tronçon José & Freddy écope d’une pénalité importante et se retrouve 120° au classement général.

    Mais au lieu de laisser tomber les bras, et toujours aussi motivé, l’équipe de l’Opel Ascona remonte le classement pour terminer à une très belle 12° place au classement final.
    Classement final :
     José & Freddy l : 12° au général
     Willy & Joseph : 33° au général
     Adrien & Raymond : 88° au général

    Encore merci à nos deux compères pour ce magnifique week-end passé tantôt au soleil, tantôt dans la pluie et parfois même dans la neige.

    Bernard & Jean-Luc

    Répondre à ce message

  • Le 7 juillet 2011 à 05:38, par Sebastien co En réponse à : Costa Brava Costa Terra !

    slt, en passant par hasard sur votre portail, et voulais vous poster ce commentaire pour vous félicité et vous encourager ! bonne continuation.

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    Répondre à ce message

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