DS7 Crossback, le luxe à la française.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-02-12 19:01:56   

Ne m’appelez plus Citroën. En effet, depuis plus de 4 ans, DS est devenue une marque.

Après le ‘rebadging’ de certains modèles, cette DS7 est la première nouveauté de la marque.

Elle se pose en fer de lance du Premium à la française. Mais aura-t-elle la carrure pour rivaliser avec les allemandes ?




Entre nous.

Sa longueur de 4,57m place la DS7 entre ses 2 cousines 3008 et 5008.

Par contre, la clientèle visée n’est pas la même car la DS7 jette son dévolu sur les clients Premium.

Avec son énorme calandre béante et ses feux allongés, elle a une bonne bouille, cette DS7.


Parlons de ses feux avant. Leur chorégraphie lors du déverrouillage de la voiture amuse les jeunes et les moins jeunes.


Si la face arrière est massive, les feux étirés et reliés par une baguette chromée allègent sa silhouette.


Son allure ‘coupée’ au niveau du montant C lui apporte un style dynamique et sportif à la fois.

Sous le capot.

Il n’est pas difficile de trouver dans le magasin du groupe PSA une motorisation adéquate au gabarit de la DS7. C’est ainsi que je découvre le 2,0L HDI de 180 ch.


De série, la boîte automatique à 8 rapports est greffée à celui-ci, un duo courant dans les SUV Premium mais souvent en option.

Du côté de l’intérieur.

L’habitabilité est généreuse et les passagers arrière ne sont pas oubliés.

L’absence de tunnel central permet un confort accru pour le troisième occupant.

Le dossier inclinable électriquement apporte le petit plus pour reposer les yeux lors des longs voyages.

L’ouverture électrique du hayon laisse découvrir un coffre offrant un volume de 550L, équivalent à la concurrence allemande.

Avec la finition Opera, le cuir envahit l’habitacle, recouvre à la fois les sièges (type bracelet de montre), les panneaux de portes et le tableau de bord.


Les touches d’aluminium guilloché donnent la petite note froide, moderne et Premium à la fois.

La montre BRM (horloger français) rotative posée sur le dessus de la planche de bord confirme le chic à la française.


Si la présentation se veut différente de ses rivales germaniques, il vous faudra un brin d’adaptation pour trouver le bouton Start/Stop, ainsi que les commandes de vitres intégrées à la console centrale.


Comment ça roule.

Sur la route, cette DS7 vous conduit dans un silence fort agréable, la route semble feutrée.

Le caractère doux de la mécanique engendre des sensations lissées. Si vous aimez un caractère plus ‘radical’, pensez à sa cousine 3008.


Le confort est impressionnant. La suspension idéalement tarée filtre à merveille les moindres aspérités de la route.

Vous vous retrouvez dans un vrai cocon.


Le mode confort apporte un peu trop de ‘flou’ dans la conduite, ce que corrige légèrement le mode sport.

Pour clôturer.

La proposition DS est une belle alternative aux 3 habituelles marques Premium allemandes.

Avec un bon niveau d’équipements, de raffinement et d’originalité, le charme à la française opère.

Le niveau de qualité atteint lui confère plus de charisme.


Pour offrir un service de proximité à sa clientèle, quelques enseignes supplémentaires seront les bienvenues.

Soyons patients, le réseau s’étoffe.

Les + :

 Habitabilité.
 Look.
 Insonorisation.
 Confort.
 Finition.

Les – :

 Peu dynamique.
 Réseau peu étoffé.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

DS 7 Crossback.

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