Escort Rally Special 2023

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2023-09-22 08:51:14   

Les Escort sont de retour à Chimay, cité accueillante et reconnue pour ses jeux d’eau...


L’impression qui domine parmi les spectateurs, organisateurs, bénévoles est évidemment liée aux températures élevées auxquelles nous sommes peu habitués.

Profitons-en pour la prendre auprès de quelques-uns d’entre eux.

Bruno Thiry.


« Hélas, la mort dans l’âme, je ne peux rouler.

Je suis comme un enfant qui se réjouit à l’avance de la promesse d’un cadeau mais un grain de sable peut chambouler le programme.

Un souci technique à la voiture sous forme de ratés moteur ne permet pas de prendre le moindre risque. Cela pourrait aggraver la situation.

Au vu de ma disponibilité, la direction de course a souhaité que je pilote la zéro. »


Marianne Queunon.

« Je suis bénévole au circuit de Chimay pour les organisations de véhicules anciens. Je viens aujourd’hui pour faire plaisir à mon ami Philippe.

Je profite du soleil et des appels téléphoniques de mes filles. »

Alvaro Menendez Fernandez, co-pilote de Francisco Lopez Rivas.


« Nous roulons sur une Escort MK1 des années 70. En Espagne, nous avons un événement similaire auquel Christophe ( Jacob ) a participé.

Aujourd’hui, nous lui rendons la pareille et venons rouler chez lui.


Pour Francisco et moi, c’est notre première course ensemble et nous sommes en tête en Classic.

Nous profitons de chaque instant dans la voiture. Nous sommes très heureux et nous reviendrons. »

Steven Spitaels.

« Pour moi, le Rallye Escort est un des événements ‘phare’ de l’année.

Habituellement, je roule en moderne. De temps en temps, je sors l’Escort.

La MK1 est de 1969. La coque a été achetée et préparée chez Caren Burton.


La date qui est bloquée, c’est celle de ce rallye.

L’ambiance est géniale et le parcours est fait pour les Escort.

Ce n’est pas vite-vite tout le temps, c’est sinueux.

Ainsi, nous nous amusons bien avec une glisse presque permanente.

Pour les modernes, la conduite est beaucoup plus propre. C’est autre chose.


Avec l’Escort, nous roulons aussi à Bastogne.

Quand Ypres redeviendra championnat historique européen, nous y participerons.

Christophe Daco.

En moderne, je suis le co-pilote de Christophe Daco sur Porsche.

Nous nous amusons sur une dizaine d’événements par an, sans trop regarder le chrono. »

Thadde Platter-Zyberg.


« Les spéciales sont similaires à celles de 2021 et nous commençons à bien les connaître.

Je prends de plus en plus de plaisir avec la voiture car je la maîtrise de mieux en mieux.

Elle marche du tonnerre avec son BDG de Sherwood.

Sherwood.

Je connais ses réactions et je lui fais confiance.

Elle tourne à merveille, ne chauffe pas.

Plusieurs concurrents se plaignent de la chaleur mais ce n’est pas notre cas.

Le parcours est magnifique mais toujours piégeux.

Cette année, j’ai roulé aux Ardennes, le Haut de Senne.

Le Condroz était au programme mais il n’est pas organisé.

Habituellement, je participe à 5 rallyes. Et 2023 pour moi, se limite à 3.


Se faire plaisir sans abîmer la voiture, voilà notre conception du rallye. »

Franck et Lauren Kelly.


« Encore une fois, nous avons connu des moments extraordinaires à Chimay.

La gentillesse et l’attention montrées à notre famille et moi dans cette magnifique région de Belgique nous rend à la fois, le coeur chaud et humble.

Les spéciales étaient fantastiques et comme chez nous.

Il est impossible de ne pas pousser au maximum sur ces routes.

Notre rallye a mal débuté par la super-spéciale du samedi.

Par contre, le dimanche fut un des meilleurs que j’ai connus dans une voiture de rallye.

Du plaisir pur, la définition de notre sport.


Nous sommes heureux d’avoir assuré un podium final et impatients de revenir en 2024. »

Christophe Jacob.

« Nous sommes à l’arrêt à cause d’un problème de freins.

A la fin de la première spéciale, ce souci est déjà apparu. Sur le routier, les freins se sont bloqués à l’avant. Nous avons enlevé la roue, ouvert le purgeur à l’avant droit pour éliminer la pression.

Nous repartons peu rassurés dans la deuxième et elle ne se passe pas trop mal (scratch ex aequo).

Au parc, nouvelle purge et départ pour la troisième spéciale où nous faisons le 2ième temps.

Mais dans la quatrième, le problème se présente à nouveau. Nous arrêter, enlever la roue, purger, remettre la roue.

Bref, environ 10 minutes perdues.

De retour à l’assistance, l’étrier est remplacé.

C’est un rallye amusant et nous voulons continuer.

Nous repartons avec des nouvelles plaquettes que nous n’avons pas le temps de rôder. Le premier freinage est chaud !

Troisième temps scratch.

Pour la suivante, scratch avec Lopez. Retour au parc et départ pour Robechies, la suivante.

Et le problème revient. L’étrier ayant été remplacé, la cause est sans doute la pompe au pedal-box.

Nous avons une pompe mais pas le temps nécessaire au remplacement.

Donc, nous sommes à pied. »


« Au sujet de l’organisation, nous avons des points à revoir.

La poussière soulevée par les voitures combinée à l’absence de vent a été un gros souci.

Nous aurions sans doute dû arroser. Mais la consommation d’eau est surveillée par la Régie qui nous a imposé de couper l’alimentation du gué samedi.

Ce dimanche, nous avons un accord avec un fermier pour l’arrosage.

Quant aux concurrents, je suis un peu déçu.

Je considère cet événement comme exceptionnel.

Savez-vous que des spectateurs viennent de Nouvelle-Zélande expressément pour le rallye ?

Un amateur m’a contacté espérant suivre la course en direct à la TV.

Deux autres ont confirmé leur venue et sont présents.

Malheureusement, 40 à 50 Escort belges sont restées au garage.

Certains propriétaires sont frileux de se mesurer à un tel plateau. D’autres préfèrent assister en spectateur et admirer les Irlandais et autres.

Dommage car avec si peu de voitures, il devient difficile de perpétuer l’épreuve.

Je précise aussi que tous nos sponsors profitent aux équipages inscrits : 20% sur le logement, 15% sur les pneus, 10% sur les commandes de pièces. Nous les offrons aux participants.

Si les concurrents ne comprennent pas l’essence, l’esprit de notre épreuve, elle s’arrêtera. »


La course a connu plusieurs abandons. Sans doute qu’avec le temps qui passe, nos ‘vieilles’ supportent moins bien les grosses chaleurs.

La bagarre a été serrée et le vainqueur Christopher O’Callaghan, connu dans l’ultime spéciale.

Il est évident qu’une telle organisation demande beaucoup de temps, d’énergie, de volonté aux organisateurs.

Il est important pour eux, de ressentir l’envie, le plaisir des participants.

Voilà leur récompense.


Le show toujours est présent, parsemé de glissades maîtrisées mais aussi de jumps plus ou moins contenus.

La gomme a brulé , l’essence a coulé à flots et nous repartons avec des centaines d’images plein la tête.

Dimitri et Philippe Haulet.

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