Sans prétention mais bien située et pas très loin des frontières française et luxembourgeoise, cette bourse attire beaucoup de frontaliers : il suffit de se promener dans le parking pour s’en rendre compte !

Mais elle a aussi une particularité : chaque année, les organisateurs s’associent avec un club partenaire qui est mis à l’honneur.
Pour cette édition ; il a proposé aux visiteurs deux balades avec roadbook et plaque.

Après le club Simca en 2019, c’est au tour du Rétro Auto Moto Club Lorrain (RAMCL) de bénéficier des feux de la rampe.

Le RAMCL a organisé une balade d'une centaine de kilomètres destinée à leurs membres qui a rassemblé 25 voitures.

En outre, il a fourni un tracé d’une balade de 50 km qui a été proposée aux visiteurs : une vingtaine se ainsi sont dérouillé les jantes sur le plateau ardennais.

Pour rappel, le Rétro Auto Moto Club Lorrain qui fête cette année ses 37 ans, est un club multi-marques localisé dans la province de Luxembourg. Il compte environ 150 membres dont près de 5 % de Français et de Luxembourgeois.

Habitué à la Bourse de Ciney depuis 25 ans, le RAMCL s’est permis de remporter la coupe du plus beau stand lors de l’InterClassics Brussels en 2019…

Pour cette bourse, et en partenariat avec le Tour de Gaume, le RAMCL a exposé des voitures italiennes, petit clin d’œil à une balade récemment réalisée par le club dans les environs de Padoue...

Dans le style de la Bourse de Malmedy, l’accès est démocratique : 5 EUR par personne et gratuit si vous venez avec un oldtimer…

Cela nous change de certaines bourses où le tarif devient prohibitif et où les ancêtres présents ne bénéficient d’aucun avantage malgré qu’ils participent également à l’événement.

Quatre-vingts stands dont des marchands de pièces, d'accessoires, de documentation, de miniatures, d'objets de collection, etc., étaient présents et une quinzaine de voitures et motos étaient à vendre.

En plus du stand de la fédération BEHVA, d’autres clubs régionaux comme les Vîs Bielles Gaumaises et Ça Rôle Co mais aussi des clubs de marque comme Peugeot, Mini ainsi que le toujours disponible club Simca étaient également présents.

Notons aussi le stand du Musée Automobile de Reims.

Sur le parking « Ancêtres » on pouvait dénombrer de nombreux véhicules en provenance du Luxembourg ou de France. Une partie de l’espace a été réservé à la vente d’oldtimers,

Difficile d’oublier cette rare Berliet « Super Dauphine » VIRP11 de la seconde moitié des années 1930 !

Voiture sérieuse et bien finie, elle était propulsée par un quatre cylindres de 1,6 ou 2 litres avec une boîte de vitesses à quatre rapports. Elle était déjà alimentée en 12 V alors que beaucoup de constructeurs et non des moindres tablaient encore sur les 6 V après guerre ! (Ma VW Coccinelle 1200 de 1972 était encore ainsi alimentée…).
Elle était équipée d’une Dynastart, ancêtre des très actuels « alterno-démareurs » qui combine à la fois une dynamo et un démarreur et qui autorisait un démarrage silencieux et tout en douceur (sic).

Suivant la Fondation Berliet, 1500 exemplaires ont été construits en 2 l (VIRP11) et 958 en 1,6 l (VRP9).

Au rayon moto, signalons cette jolie Adler vendue à 2200 EUR

Suivant les organisateurs, 3000 visiteurs et 450 oldtimers se sont pointés à Libramont ce week-end, ceux-ci étaient pour la plupart régionaux ou sont venus en covoiturage, ce qui s’explique vu la montée extravagante des prix des carburants à la pompe !

Une belle brochette de "vraies" Opel... 

Avec une chouette ambiance, une météo ensoleillée, une équipe soudée, des visiteurs au rendez-vous, des marchands satisfaits, ce week-end a donc été une réussite.

Suite au changement de calendrier scolaire, la date du premier week-end ne pourra hélas plus être privilégiée. Espérons que la recherche d’une nouvelle date dans ce même sympathique endroit aboutisse !