Nissan Leaf.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2018-03-02 17:07:04   

8 ans déjà que la première Leaf voit le jour. A l’époque, une voiture 100% électrique, c’est novateur.

En 2018, la deuxième génération pointe le bout du nez, avec une concurrence plus importante. Il faudra jouer des coudes face aux Hyundai Ioniq, e-Golf, BMW I3...

Actuellement, elle est toujours la voiture électrique la plus vendue dans le monde avec plus de 286000 exemplaires écoulés, dont 83000 en Europe.




Que nous réserve cette nouvelle mouture ?

Oublié l’OVNI de 2010 et son look futuriste venu d’un autre temps…

Le look est plus ‘classique’ et rentre dans le rang du design des voitures ‘thermiques’ de la marque.


L’habitabilité est bonne et 5 adultes peuvent y prendre place.
La position de conduite un peu haute est due à la présence des batteries sous le siège.

Le coffre n’est pas en reste avec ses 435L. mais sa modularité est moyenne.

Le système Multimédia est revu de fond en comble et propose désormais, l’Android Carplay et l’Apple Carplay, élément important à l’heure où la connectivité est primordiale.

La taille de l’écran passe à 7’’.


Avec l’équivalent de 150ch, le moteur est agréable et vif.

Le 0 à 100km/h est abattu en 7,9 secondes. La vitesse de pointe est bridée électroniquement à 144 km/h. C’est peu et pourtant, bien au-dessus des vitesses autorisées.

Actuellement, plus de 5000 points de recharge rapide maillent l’Europe. Vous pouvez arpenter le vieux continent dans tous les sens en étant patient lors du ‘plein’.

En effet, comptez environ 40 minutes pour une recharge à 80% de la batterie par le ‘Super Charger’.

Par contre, la prise ‘traditionnelle’ durera environ 8 heures, soit une bonne nuit de sommeil.


Avec une voiture électrique, la conduite est différente et demande un temps d’adaptation.

Le frein moteur est plus important et l’accélération plus vive que dans une voiture thermique. La notion de ‘ON/OFF’ prend toute sa signification.

E-Pedal, c’est quoi ce truc ?

C’est la pédale d’accélérateur qui fait aussi fonction de ‘ralentisseur’.

Lorsque vous relâchez la pédale d’accélérateur, les freinages mécanique et aussi hydraulique entrent en jeu pour ralentir et arrêter la Leaf.

Si c’est déroutant au début, l’adaptation est rapide. Sur la centaine de kilomètres parcourus à son volant, je me suis surpris à n’utiliser qu’à 2 reprises la pédale de frein !

Cette fonction est déconnectable. Le feeling est presqu’immédiat et l’anticipation grandit avec les kilomètres. Intuitif et agréable.

E-Pedal.


Avec une autonomie avoisinant les 270km, vous pouvez voyager plus loin ou plus souvent.

La Leaf peut devenir la première voiture de la maison et non plus la seconde !

L’autoroute est énergivore. Par exemple, la journée à la mer obligera le wallon à passer par la case recharge.


4 niveaux de finition sont proposés et la moins chère affiche un prix de 33140€, la plus chère, 38140€.

Dès l’entrée de gamme, les éléments de sécurité sont nombreux ( détecteur d’angles morts, assistance au freinage d’urgence avec la reconnaissance des piétons, alerte de franchissement de lignes… )

In fine !

A l’heure où plusieurs villes belges ferment leurs portes aux voitures plus polluantes, la Leaf vous offre les clés de toutes les cités européennes.

Nissan écoute ses clients et leur offre une voiture qui répond à leurs envies.


Avec un look plus proche des canons de beauté, une autonomie à la hausse, cette Leaf ravira les nouveaux ‘clients électriques’ et comblera les propriétaires de l’ancienne génération.

Les + :

 5 places en électrique.
 Look.
 Autonomie à la hausse.
 Systèmes sécuritaires nombreux.

Les – :

 Quelques finitions.
 Position de conduite haute.

Dimitri Haulet.

Photos : © Nissan.

Nissan Leaf.

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