Superbiker, un trentenaire en pleine forme !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2016-10-23 09:17:58   

SUPERBIKER - METTET 2016


« Tu viens à Mettet ce week-end ?
  Pourquoi ?
  Un anniversaire
  Si tu m’invites, …
  Pas moi, les organisateurs du Superbiker »

Eh oui, le Superbiker fête ses trente ans !

Bien sûr, des attractions participent à la fête.

Il est rare de constater une telle longévité pour un événement sportif de haut niveau.
Comment la justifier ?

Allons à la rencontre de certains participants peu ou prou connus et essayons de comprendre leur motivation.

Kate Anthoni.

« Je suis présente à Mettet pour la quatrième année. Cette saison, j’ai couru deux épreuves réservées aux femmes en Hollande et je les ai gagnées. En Belgique, j’ai participé aux courses des nationaux avec les hommes.
Depuis que je travaille, j’ai moins de temps disponible et je prends moins de risque. Je dois être au boulot le lundi. »

« Superbiker de Mettet : c’est un événement spécial, tous les pilotes et les grands noms veulent y participer. Il règne un esprit de fraternité. J’ai le sentiment d’une fête de fin de saison. »

Alexis Marie-Luce.

« Je viens régulièrement à Mettet, en 2012, 2013, 2015 et 2016. J’éprouve beaucoup de plaisir à venir, à rencontrer les organisateurs, le public, les pilotes. Aujourd’hui, je suis accompagné de Randy Grocravla. »

« Cette année, j’ai participé au championnat de France avec le team Blot. Après un podium à Magny-Cours, j’ai dû arrêter à la moitié de la saison par manque de moyens financiers. En principe, la saison prochaine sera complète. A Mettet, je découvre une nouvelle moto TM que je ne connais pas. Je place beaucoup d’espoir en la saison prochaine. »

Barry Baltus et son papa.

Papa :

« Nous sommes très contents d’être chez Ajo. Ils sont professionnels, méthodiques et abattent un travail énorme à trois mécanos pour la moto de Barry. Du matin au soir, tout est fait dans les règles de l’art. La concurrence est rude. Lors de la dernière course, quinze pilotes sont dans la même seconde aux essais. La différence au tour entre une pré-moto3 et une moto4 peut atteindre dix secondes. Pour nous les parents, cette saison est beaucoup plus facile à vivre avec moins de stress. Nous savons que la moto sera prête. »

Barry :

« Lors de notre rencontre en début d’année, tu plaçais beaucoup espoir en l’académie AJO. Après quelques mois, quel est ton sentiment ? »

« Tout se passe très bien, le team est vraiment professionnel et je suis très heureux d’avoir intégré l’académie.
Le team a prouvé sa compétence : champion du monde en 2015 avec Zarco et en tête de la Moto3 cette année avec Brad Binder. »

« Pourtant le début de saison ne comble pas mes espoirs. La concurrence est rude. Il me reste deux courses fin octobre. Au classement actuel, je suis sixième à 4 points du troisième et j’ai toujours la possibilité de monter sur le podium.
Mon but dans la vie est de réussir ma carrière de pilote. L’apport de l’académie est important mais je pense que mes qualités personnelles sont prépondérantes. »

« Superbiker de Mettet : je participe au junior superbiker et au limbo biker. Quant au Superbiker, je rêve d’y participer, peut-être déjà l’année prochaine et je veux le gagner !

Pour l’école, je suis en sixième année et tout se passe bien. Avec les entraînements sportifs 3 à 4 fois par semaine, les cours d’anglais tous les matins, il me reste peu de loisir. »

Ben Bekaert.

« Ce drôle d’engin est construit ‘maison’ avec des tubes, une partie de kart, la roue avant et le guidon d’un fatbike pour le fun. Très spécial, amusant, presque inconduisible. »

« Je viens d’Alost, j’ai 25 ans. Je suis pilote de vitesse depuis 11 ans. En 2015 et 2016, je participe au championnat de Belgique Supermoto. Je suis toujours en apprentissage.
Mettet : c’est spécial, la fin de la saison. Je roule sans pression. Je viens pour m’amuser. »

Christophe Cuche.

« Présent à Mettet pour la 9ième fois en 10 ans, je viens toujours avec l’espoir et la volonté de gagner. J’ai déjà connu deux victoires.
Depuis trois ans, je ne pratique plus la compétition en quad mais en motocross sidecar. L’an dernier, mon copilote s’est blessé et j’ai remonté un quad pour m‘amuser et ne pas rester sans pratique sportive.
L’an dernier, j’ai fait quelques courses avant Mettet. Je suis venu et tout s’est bien déroulé jusqu’à la finale perdue sur problème mécanique. Cette année, j’ai uniquement un entraînement sur une piste de karting la semaine dernière. J’espère retrouver les automatismes. Samedi, j’ai fait un bon temps aux essais. Il faut un peu de chance pour éviter les pièges. »

« La saison prochaine, en sidecar-cross, je ferai tout le mondial, environ 12 courses pour la plupart en Europe. L’Estonie est le plus long déplacement.
Je suis toujours amateur. Mon passager et moi travaillons et consacrons nos congés aux courses. Pour être au top-niveau, il faut rouler plus, y consacrer plus de temps en semaine. Nous étudions différentes possibilités comme semi-professionnels.
Ce sport me plaît, il est physiquement plus exigeant que le quad. Pour les entraînements, nous sommes souvent en France. Comme en quad, mon objectif est de gagner, d’être champion du monde. »

Blake Wharton.

« Je viens des Etats-Unis, du Texas spécialement pour cette épreuve. Depuis 2012, j’essaie d’y participer mais mon calendrier ne le permettait pas.
Chez moi, je fais parfois des courses de Supermoto, pas à temps plein. Je pratique surtout le motocross et le supercross. L’an prochain, je serai mieux préparé. Mon équipe et moi apprécions le côté ‘campagne’, les fans, les bonnes vibrations. Je peux apprendre de tout cela. »

Gilles Dejong.

« Pour moi, une belle saison avec beaucoup d’événements, toujours sur deux roues, c’est ce qui me convient. Nous sommes allés en Turquie plusieurs fois, en Suède, … Nous avons beaucoup voyagé.

En Belgique, nous venons uniquement à Mettet. Et j’ai de la chance de pouvoir y participer. J’ai eu un petit accident lors du dernier saut en Turquie. Pendant un festival avec des prestations sur dix jours d’affilée, le dernier jour à quelques sauts de la fin, ma moto rencontre un problème mécanique en l’air et j’ai dû la lâcher.

La réception se faisait sur un camion dans un parking en béton. Je suis retombé à côté, sur les jambes, de douze mètres de haut. J’ai eu énormément de chance. Je m’en sors avec le plateau tibial cassé, quelques autres petits bobos mais rien de grave. C’aurait pu être pire. Voir le sol arriver m’a fait très peur. Une faute humaine peut être analysée et corrigée mais le problème mécanique fait vraiment peur. »

« Mettet : mon père y roulait en supermotard et je venais le voir quand j’avais 4 ou 5 ans. Je roulais déjà à moto et je l’ai ‘scié’ pour monter des pneus ‘route’ sur ma 80. C’est une vraie histoire de cœur avec Mettet. Je tiens à y être présent. J’ai été opéré il y a deux semaines et demie et je suis ici. C’est l’événement de l’année. Nous sautons peu en Belgique et le faire devant mon public lors du Superbiker me procure beaucoup de plaisir. »

Makoto Arai.

Champion japonais de Supermoto, il vient spécialement du Japon pour rouler à Mettet.

Maxim Cluydts.

« Cette saison, j’ai couru le championnat de Belgique quad supermotard. Nous sommes environ 20 quads. Tout s’est très bien passé et les organisateurs sont satisfaits. Le niveau reste peu élevé en Belgique par rapport à la Suisse. Nous avons 2 ou 3 pilotes de bon niveau. Six courses sont organisées sur l’année et une a été annulée. Dommage. L’année prochaine, le championnat continue et peut-être, avec des épreuves en Hollande.
Mettet : je suis qualifié, le podium est faisable et avec une chance de victoire. »

Nicolas Lagamme.

« J’ai 20 ans et la passion m’est transmise par mon papa. Je fais ma première saison complète en Supermoto. En 2015, j’étais déjà présent au Superbiker et c’était ma deuxième course. Auparavant, j’ai roulé une saison et demie en Yamaha 125 sur des circuits de karting. L’an dernier, j’ai couru quatre courses en débutant et cette saison, je suis en Nationaux, classé troisième au championnat de Belgique, cinquième en BENECUP et deuxième au Championnat de Wallonie. Pour l’an prochain, avec la même moto, je vise le titre de champion. »

« Mettet : c’est la course de l’année à ne pas rater, la plus importante au monde. J’attends ce moment depuis un an. Blessé il y a 15 jours, j’avais une grosse crainte de devoir renoncer mais je suis guéri. Débutants et confirmés se côtoient. C’est différent du championnat. La pression est moins présente. Ici, il faut aller le plus loin possible. Une ambiance exceptionnelle ! »

Noa Denil.

« J’ai douze ans et j’aime la moto. Je fais des courses de motocross. J’ai fait un entraînement supermotard et c’est ma première course en Supermoto.
Mettet : je suis ‘supercontent’, un des trucs les plus cools que je fasse. Je suis content d’être présent. La moto, j’aimerais en faire mon métier. »

Randy Depugnet.

« Super spectacle, bel événement de Supermoto. C’est ma première présence et je suis content d’y être. Je me fais plaisir. C’est sympa, nous sommes proches du public. Quelle belle expérience ! Je recommencerai avec plus d’entraînement car il y a six ans que je n’ai pas roulé en supermotard. Au vu du niveau des participants, c’est très difficile. »

Tom Pagès.

« Pour la première fois, je suis à Mettet. J’en ai entendu parler depuis quelques années par des collègues, Gilles ( Dejong ), Jérémy Rouanet, …

Je suis content de participer au trentième anniversaire. Je découvre le public belge et c’est un plaisir. Je me régale mais plaisir et stress sont présents. Les figures sont difficiles, dangereuses. Je veux donner le meilleur à chaque fois et c’est toujours angoissant. Le public va-t-il aimer ?

Les risques sont évidents et c’est pourquoi nous sommes peu à pratiquer ce sport. Si l’organisation le veut, je reviens ‘next year’. »

Troy Corser.

« C’est si fantastique d’être ici pour le trentième anniversaire. Le Superbiker est le plus fameux événement au monde. Beaucoup de grands champions de niveau très élevé sont présents et c’est très agréable de rouler avec eux. »

Xavier Siméon.

Moto2 : même si les résultats de cette saison ne correspondent pas au but que je veux atteindre, j’ai appris énormément et je retiens beaucoup de leçons pour la saison prochaine.

Pour un bon résultat, plusieurs facteurs interviennent : les formes physique et mentale, la communication avec le team entre autres. J’ai le sentiment que cela se passera bien, le team a manifesté beaucoup d’intérêt à ma venue et je suis content d’avoir signé.

Pour se battre pour le podium, c’est ce châssis qu’il faut. C’est une catégorie très difficile. Tous les pilotes visent le même but et il est très difficile d’être régulièrement devant.

Mettet : c’est un grand événement. J’y suis venu pour la première fois à 14 ans et et 5 ou 6 présences à mon actif. Depuis 7 ans à cause du calendrier Moto2, je n’ai plus participé mais l’envie est toujours là.

Evénement N°1 en Belgique, événement mondial pour la Supermoto. Même si je viens pour le plaisir, je me prends au jeu ! Le risque existe et je veux m’amuser sans me blesser, auprès du public belge et de mes nombreux supporteurs.

C’est ma seule course en Belgique.

Que dire de plus ?

Le Superbiker est bien un événement reconnu mondialement et apprécié par tous les pilotes, amateurs ou professionnels.

Alors, n’hésitez plus et venez partager cet excellent ‘moment’…

Dimitri Haulet.

Philippe Haulet.

Nos photos.

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.