BMW Z4 2.0

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-09-11 23:10:22   

L’arrivée d’un nouveau roadster dans le monde automobile est un événement de plus en plus rare…

S’il s’agit du renouveau d’un modèle iconique comme la Z4, toute la planète auto entre en effervescence.

Oublié le toit en dur. Retour à l’essentiel avec une capote en toile. Montez à bord pour une découverte 2.0




Aguicheuse.

Cette nouvelle Z4 a pris son temps pour sortir des cartons munichois.

Il est vrai que l’heure des roadsters est un peu passée mais ce marché de niche plaît à quelques irréductibles.


Avec sa proposition de partenariat pour relancer la Supra, Toyota fournit l’impulsion et la Z4 revient sur les fonts baptismaux.

Elles partagent la même base, la plateforme CLAR.


Par rapport à la génération précédente, elle s’allonge de 8 cm.

Le capot toujours aussi long, caractéristique des roadsters d’antan, assure le charme intemporel.

Les boucliers sont acérés. De grandes grilles d’aération prennent place à l’avant. L’ensemble apporte un visuel sportif auquel j’adhère à 100%.


Motorisation.

Pas de surprise. L’essence reste le seul carburant disponible pour alimenter cette Z4.

Le sDrive 20i, un 4 cylindres de 197 ch. est proposé comme entrée de gamme et le rugissant M40i se place en haut de l’affiche, un mélodieux 6 cylindres développant 340 ch.

Une motorisation intermédiaire devrait arriver sur le marché plus tard.

Je prends en mains la motorisation qui sera sans doute, la plus vendue : le sDrive 20i couplé à la boîte automatique ZF à 8 rapports.


L’exercice du 0 à 100km/h est plié en 6,6 secondes pour une vitesse de pointe de 240 km/h.

Du côté de l’intérieur.

Le fait marquant et typique de la lignée ‘Z’ est la position de conduite basse.

Assis, vous touchez le sol et vous vous trouvez presqu’au-dessus du train arrière.

Difficile de voir le bout de son très long capot.


Par contre, cette position est idéale pour piloter un roadster, cheveux au vent, et décupler les sensations.

Déjà rencontré dans la X5 et la série 3, le cockpit digital est présent. Il devient un équipement standard de la marque.


La finition est de qualité, plus typée ‘Premium/confort’ que ‘Roadster/basique’.


Quelques secondes suffisent pour replier électriquement la capote dans le coffre, sans en modifier directement le volume.

Comment ça roule.

Cette Z4 est née sous une bonne étoile. Avec une répartition des masses idéale (50/50), la base est équilibrée.

La direction électrique est un peu légère et ne remonte pas toutes les infos de la route.


Sur papier, ce bloc 4 cylindres peut paraître fade. Et pourtant, la sonorité est travaillée et distille de jolies notes dans vos oreilles.

Le duo moteur/boîte ‘match’ bien pour une conduite coulée, c’est là qu’elle s’apprécie le plus avec sa suspension prévenante pour vos lombaires.


Cette Z4 a le caractère d’une petite GT, un caractère moins acéré que l’on retrouve sans doute, dans la bouillonnante M40i.


Les aides à la conduite sont nombreuses : avertisseur de collision avec freinage d’urgence, alerte de franchissement de lignes, reconnaissance piétons, assistance au stationnement…

Je ne suis pas un grand fan de toutes ces aides que j’estime souvent intrusives.

C’est le cas, notamment, pour le franchissement de ligne non-déconnectable pour des vitesses supérieures à 70km/h.

Pour clôturer.

Cette Z4 est plus aboutie que la précédente génération.

Elle gagne en confort, en insonorisation, en équipement de sécurité et en plaisir de conduite.

Malgré un bon châssis et un bon équilibre des masses, il faut tenir compte du poids élevé lors de vos escapades sportives.


Elle offre une certaine polyvalence pour un usage quotidien, si vous ‘oubliez’ volontairement les enfants à la maison…

🥰

Les + :

 Ligne intemporelle.
 Design sièges.
 Sonorité.
 Confort.
 Motorisation 6 cylindres disponible (M40i).

Le – :

 Poids.

Dimitri Haulet.

BMW Z4.

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