Partons découvrir le petit SUV des quartiers chics de notre plat pays.

Pas simple de différencier l’ancienne version de cette nouvelle mouture.

Un plus pour les possesseurs de la première génération qui restent dans le coup.

Les différences marquantes sont sans doute, le bouclier avant et la calandre redessinés.

L’harmonisation avec le reste de la gamme ‘Q’ est limpide.

Si les phares ne changent pas, la signature lumineuse de série intègre maintenant la technologie Full LED, voire Matrix LED en option.

Hormis la longueur qui avec 2 cm de plus atteint 4,21 mètres, les dimensions sont inchangées.

La palette de couleur s’élargit avec des coloris supplémentaires dont le ‘Gris Flèche’ qui enjolive ma belle.

Et les compliments pleuvent.

La portière franchie, les changements sont tout aussi subtils.

Seul, l’œil avisé remarque les retouches apportées aux ouïes d’aération, au pommeau du levier de vitesse.

Exit l’Alcantara au profit d’un revêtement microfibre.

Si quelques plastiques durs restent présents sur les parties basses, l’assemblage et la qualité des matériaux sont d’un très bon niveau.

Le système Multimedia évolue peu. Contrairement au reste de la gamme Q, il ne passe pas au tactile.

Pour ce segment, l’habitabilité est relativement bonne et les places arrière sont accueillantes.

Le volume du coffre affiche 405 litres et 1050 litres banquette arrière couchée.

Le seuil de chargement à plat est bien pratique.

Sous le nom de code 35 TDi, je retrouve le 2,0 litres diesel de 150 ch. couplé à la boîte automatique S-Tronic et à la transmission Quattro.

L’exercice du 0 à 100 km/h prend 8,2 secondes et la V.Max atteint les 210 km/h.

Avec de l’essence et du diesel, le choix reste classique, sans version hybride ou électrique.

Les puissances démarrent à 110 ch. pour grimper jusqu’à 190 ch.

Quant à la version sportive SQ2, elle propose 300 ch. !

Aux premiers tours de roues, vous doutez rouler dans un SUV urbain.

En version S-Line qui l’abaisse de 10 mm et avec les jantes de 19’’, je vous confirme qu’il faut de bonnes lombaires. L’amortissement est ferme.

Pour plus de confort, ne cochez ni les jantes de grande taille, ni le châssis sport.

A ce point de vue, je pensais pourtant retrouver quelques similitudes avec un essai précédent, celui de l’A3.

Et non, je n’ai pas ressenti le même feeling. Il est vrai que ce Q2 ne se pose pas sur la nouvelle plateforme MQB, à laquelle j’attribue beaucoup de qualités.

Le binôme moteur/boîte reste un duo de charme et se montre peu gourmand.

La consommation moyenne avoisine les 6L/100km en usage mixte, un résultat contenu.

Plus vivant dans les moyens et hauts régimes, le bloc est excellemment secondé par la boîte S-Tronic à 7 rapports. Elle fait le job et en douceur.

Désormais de série, la direction progressive augmente la précision et l’agilité de ce Q2.

L’insonorisation est bonne et la prise au vent peu perceptible, un plus pour le confort.

Ce Q2 reste un petit SUV à la bouille aguichante.

Particulièrement dans cette version S-Line et avec sa robe gris flèche, cette configuration attire les plus jeunes.

Si l’amortissement typé sportif ne vous rebute pas, vous passerez des moments dynamiques à son volant.

Néanmoins, surveillez le nombre de croix que vous cocherez pendant la configuration.

L’addition peut se révéler salée…

Les + :

– Qualité de finition.
– Moteur peu gourmand.
– Look ‘branché’.
– Habitabilité.

Les – :

– Raide.
– Tarif.

Nos photos.

Audi Q2.