Samedi 20 août

Pour marquer sa dixième édition, le Rétromobile club de Spa avait prévu cette année une vente aux enchères le samedi.

Le club a ainsi bravé la frilosité du marché de l’ancienne en proposant à la vente un peu plus de trente véhicules de tous genres et de toutes époques.

C’est ainsi que l’on pouvait croiser une rarissime Glas 1700 de 1966,

...une respectable Hotckiss Anjou de 1953,

ou même une insolite Renault Super 5 décapotable carrossée en 1990 par EBS Automotive de Nossegem .

Hélas, malgré la verve des organisateurs, les acheteurs se sont fait rares, très rares même : à l’issue des enchères, seulement deux véhicules ont trouvé preneur.

Apparemment, une expertise plus fondée des estimations et des prix de réserve aurait amélioré sensiblement ce maigre résultat !

Mais la machine était lancée : après les enchères, quatre véhicules ont quand même changé de propriétaire, triplant ainsi le bilan de cette première et démontrant aussi que la vente de gré à gré est incontournable dans le milieu des véhicules anciens.

Pour ceux qui ont participé à la vente, il s’agissait de la DURANT, l’INNOCENTI Cooper S, la TRIUMPH Vitesse, la Traction CITROEN, le camion CITROEN C4 G1 et l’ANGLIA type rallye.

A noter que suite à cette vente, des pourparlers sont encore en cours pour d’autres transactions.

Dimanche 21 août

Le lendemain, le centre de la ville de Spa était ouvert aux véhicules ayant nécessairement plus de 25 ans d’âge.

Malgré une météo particulièrement maussade le matin, pas moins de 958 véhicules se sont inscrits à l’événement avec 60 % de pré-inscriptions.

Une bourse aux pièces était également organisée sous la galerie Léopold II qui jouxte le parc des “Sept Heures”. Elle a attiré pas mal de monde… surtout pendant les averses !

Comme d’habitude, le concours d’élégance a attiré beaucoup de curieux.
Les voitures de construction belge ont eu un franc succès… et ce n’est pas nécessairement dû aux chiques que St Nicolas distribuait !

Voici une splendide FN liégeoise,

et une Minerva sans soupapes d’Anvers,

avec le Grand Saint...

Notons la présence de sept Panhard, ce qui est assez exceptionnel pour la Marque Doyenne qui fêtera cette année les 125 ans de la première commercialisation d’une voiture automobile.

Par rapport aux années précédentes, la présence de nombreux véhicules en provenance des Pays-Bas, du Luxembourg et d’Allemagne ont démontré l’intérêt que les amateurs étrangers portent à ce bel événement.

C’est essentiel dans ce monde où l’autophobie n’est jamais très loin.

En ce qui concerne les badauds, la police a estimé leur nombre à environ 10.000 personnes, ce qui est un bon résultat par les temps qui courent.

Rendez-vous est pris en 2018 pour la onzième édition.