Seat Leon Cupra.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2018-08-30 12:22:53   

Un an après l’essai de la version 1,4L qui me laisse un bon souvenir par son dynamisme, je retrouve la Seat Leon, mais en Cupra, le haut de l’affiche !

Même si elle n’est pas tout, la puissance est doublée.

Alors 2 fois plus de plaisir avec cette version Cupra ?




Look.

Si vous avez envie d’asticoter les automobilistes, cette Cupra est faite pour vous.

La discrétion est son maître-mot si vous enlevez la double sortie d’échappement ainsi que les grosses mâchoires de freins rouges à peine cachées par les jantes de 19’’.


Sous ses airs de ‘TDi’, elle vous permet de surprendre quelques propriétaires de puissantes berlines lorsque le feu passe au vert.

Engine.

Le 4 cylindres turbo-compressé profite d’un upgrade pour atteindre la barre symbolique des 300 ch avec un couple de 380 Nm.

Le 0 à 100km/h est abattu en 5,7 sec, la vitesse maximum est limitée à 250 km/h.


Inutile de vous répéter que la boîte DSG est toujours un pur régal.

Et avec un tel moteur, ça envoie du lourd !

Inside.

Comme pour l’extérieur, l’intérieur est peu démonstratif, à l’exception des 2 bons baquets apportant un soutien latéral efficace.


La présence de l’alcantara apporte une touche Racing bien agréable dans cet habitacle.

Le volant offre une bonne prise en main ainsi qu’un look soigné.

Par contre, je ressens peu d’enthousiasme pour le méplat, je préfère un bon vieux cercle.


J’aimerais plus d’extravagance pour la marque du groupe qui porte l’image jeune et sportive.

Sur la route.

Avec 300 ch sous le capot et une boîte robotisée, je me fais plaisir.

Si le moteur reste relativement discret au niveau des vocalises en usage normal, il en tout autrement lorsque vous commencez à ‘arsouiller’ et à approcher les sommets du compte-tours.


Le raclement sortant de l’échappement à chaque passage de rapport m’enchante tout au long de l’essai.

J’en joue et rejoue, un plaisir simple n’attirant pas les foudres de la maréchaussée.


La puissance ne passe pas sans mal aux roues avant et le témoin ‘anti patinage’ apparaît lors des fortes sollicitations sur l’accélérateur.

La traction intégrale proposée en option devrait aider à transmettre cette puissance au sol.


Le train avant est incisif et précis tout en gardant un comportement sobre, le train arrière n’est pas très joueur.

In Fine.

Cette Leon Cupra se rapproche de sa cousine (Golf R) tant au niveau de la puissance que de sa sobriété.


Certes, au souvenir de ses origines sudistes lointaines, j’aurais aimé un peu plus de folie.

Néanmoins, elle apporte le plaisir de conduire les GTI d’antan avec le confort moderne.


Les + :

 Lignes étirées.
 Moteur vif.
 Vocalises amusantes.
 Châssis.

Le – :

 Sobriété intérieure et extérieure.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Seat Leon Cupra.

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