"Cheveux au vent" avec le VW T-Roc cabrio !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2020-09-25 10:34:49   

Si vous aimez les SUV et que l’envie de rouler ‘cheveux au vent’ est votre priorité, le choix est restreint voire très restreint !

Heureusement, VW nous sort un VO (véhicule original), le T-Roc. Cabrio, conçu certainement pour une clientèle de niche mais avec un résultat plutôt bluffant.


‘Découvrons’ ce cabriolet hors-norme pendant l’été indien…

Design.

La ligne est réussie. La capote bien inclinée sur la partie arrière donne au T-Roc, vu de profil, des allures de coupé.


Ses proportions sont visuellement équilibrées et il semble moins massif que la version normale.

Les cabriolets Golf et Beetle étant disparus du catalogue de la marque, l’arrivée de ce T-Roc peut réconcilier les fans de VW et du cabriolet.

Il est posé sur la plateforme modulaire MQB, référence pour la marque.

Par rapport à la version classique, son empattement grandit de près de 4 cm et malheureusement aussi, le poids augmente d’environ 200 kilos.


VW ne cède pas aux sirènes des toits rigides et garde une capote en toile renforcée. Elle se déplie en un peu plus de 10 secondes sous la barre des 30 km/h.

Inside.

Ce petit changement peut avoir son importance pour certaines familles : le T-Roc cabrio est un 2+2, donc avec une place arrière en moins que la version ‘tôlée’.

Le coffre perd aussi un peu dans l’aventure. Il affiche 284 litres, volume identique avec la capote fermée ou ouverte.


La planche de bord reste la même. J’espérais une évolution concernant les plastiques durs.


La garniture cuir des sièges est du plus bel effet et le confort, toujours aussi agréable.


La position de conduite un brin surélevée permet une bonne vision de la route et des alentours.

Le coupe-vent se range sous le plancher du coffre. Excellente idée qui évite de l’entendre se balader quand vous embarquez des personnes à l’arrière.

Sous le capot.

Pour les mangeurs de kilomètres, il faudra passer à l’essence. En effet, pas de déclinaison diesel pour cette version cabrio.

2 motorisations sont au catalogue, le 1,0L turbo compressé, 3 cylindres développant 115 ch. et le 1,5L développant 150 ch.


La boîte manuelle reste la base tandis que la boîte DSG à double embrayage peut être choisie lors de la commande.

Je prends en main durant l’essai, la version la plus puissante couplée à la boîte DSG.

On the road.

Qui dit cabrio dit souvent rigidité à la baisse et poids à la hausse.

Si le supplément de poids se fait très légèrement ressentir, je suis positivement étonné de la rigidité de l’ensemble.

Mes craintes de conduire un véhicule subissant les désagréments de la route et des virages appuyés ne sont pas fondées.


Il n’en est rien. Ce T-Roc se comporte comme la version ‘non cabrio’ et offre le même ressenti derrière son volant.

Je suis bluffé par le travail sur l’aérodynamique. L’expression ‘rouler cheveux au vent’ perd de sa superbe.


Le ‘toit’ tombé, le filet anti-remous redressé, le retour du vent en roulant est presque nul, ce qui évite les maux de cous au fil du voyage
.

In Fine.

Avec la disparition de l’Evoque cabrio, le T-Roc cabrio reste la seule offre ‘SUV-Cabrio’ sur le marché.

Malgré sa perte en habitabilité pour les passagers arrière, j’avoue être séduit par le concept et ses lignes envoûtantes.


Capoté ou non, son look est une réussite, ce qui n’est pas toujours le cas et doit être souligné.

Avec une position de conduite surélevée que de plus en plus d’automobilistes recherchent, il pourrait combler les futurs propriétaires dans des domaines variés.

Les + :

 Look réussi.
 Originalité.
 Confort.
 Peu de remous décapoté.

Les – :

 Poids à la hausse.
 Habitabilité arrière.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

VW T-Roc cabrio.

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