BMW M2 : The Beast.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2017-02-11 12:48:41   

M comme MMMhhh...
Il y a des jours où le soleil brille plus que d’autres. Quand on vous propose de tester un bolide tout droit sorti des ateliers ’M Performance’, ça sent bon le plaisir.
Psychologiquement, je suis ‘ready’ pour apprivoiser la bête.



Le Plumage.

Comme pour la 1M sa devancière,

BMW et le département Motorsport enfoncent encore le clou.

Si les fans ont aimé le look ‘bodybuildé’ de la 1M, ils seront à nouveau ravi par cette M2. Les ailes élargies de 8cm chevauchent de magnifiques jantes de 19’’ qui peinent à cacher des freins surdimensionnés.



Ajoutez un bouclier avant aux bouches béantes

qui permettent une bonne entrée d’air et une quadruple sortie d’échappement accentuant encore la note sportive de cette M2.

J’adhère totalement à ce look bestial trop rare de nos jours, même parmi les ultrasportives.



BMW affirme, ose et revendique sa sportivité.

Donc pour le look, la M2 assume totalement ses gênes sportifs et je pense ne pas connaître de déception pour le reste …

Le Ramage.

BMW ne part pas d’une feuille blanche.

La belle palette de moteurs est telle qu’il suffit de choisir, de retravailler le bébé afin de l’améliorer. Oui, c’est possible !

Ce 6 cylindres est celui qui équipe la petite sœur M140i, à l’exception du turbo et des pistons venant de sa grande sœur M4.


Le verdict ?

30cv de plus pour atteindre 370cv et un couple de 500NM. Ah oui, quand même !
Par rapport à la concurrence, BMW reste le seul à proposer un 6 cylindres dans ce segment. Et moi j’aime le feulement du 6 cylindres, mélodieux et rageur à la fois.

Ce moteur est un jouet ‘jouissif’ qui aime autant les bas que les hauts régimes.
Par contre, à l’approche de la zone rouge, il vous teste et voit ce dont vous êtes capable : vous lâchez ou vous tâtez le rupteur ?

Dans ce cas, vous faites preuve de courage. Le 6 cylindres crache les décibels par ses 4 sorties d’échappement et effrayera les ‘bobos‘.

Quel plaisir aussi de disposer d’une boîte manuelle sur ce genre de voitures où les boîtes robotisées prennent le monopole !


Habitacle.

C’est là que la touche M se ressent le moins.

BMW joue la carte de la sobriété, peu de détails affiche la spécificité de cette M2.

Quelques logos M et des inserts ‘carbone’ la différencient du reste de la famille série 2.
J’aurais aimé plus d’excentricité de manière à bien affirmer le pédigrée de la bête, comme c’est le cas pour le look et la motorisation.


BMW ne renie pas ses origines allemandes et veut sans doute, une note de sobriété avec cette M2.

Au-delà de ça, j’insisterai à nouveau sur la qualité de fabrication et d’assemblage qui ne souffre aucune critique.

Autre point positif, ici pas d’usine à gaz avec une multitude de boutons. L’essentiel y est sans surplus et avec un usage intuitif.

Sur la route.

Le moment le plus exaltant est celui des premiers tours de roues.

C’est aussi celui où je me sens humble, je ne conduis pas tous les jours une propulsion de près de 400cv !

Le bouton ‘start’ enfoncé et les premiers cris de ce 6 cylindres retentissent. En route vers la maison !


Trois modes de conduite s’offrent à vous :

confort, sport et sport+. Oublié le mode ‘éco’ présent sur le reste de la gamme. :-)

Il est prudent d’y aller progressivement. Je commence avec le mode ‘confort’ et là déjà, je ne suis pas déçu. Le doux ronronnement du 6 cylindres vient titiller mes tympans. MMMMhhhh ça faisait longtemps et il me manquait !

La curiosité réveille le bout de mon index droit qui se dirige vers le bouton ‘mode de conduite’ et qui passe en ‘sport’. Directement, la différence est marquée. Le bruit est bien plus présent dans l’habitacle et à chaque rétrogradage, un petit coup de gaz vient pousser la chansonnette !


Le ‘Sport +’ quant à lui,

affiche le témoin ’ESP’ inactivé, ce qui au premier abord, fait froid dans le dos.

Alors oui, elle est plus permissive mais une fois la dérive plus importante, l’électronique reprend le dessus et vous remet dans le droit chemin.

Les irréductibles diront sans doute que cette électronique se révèle un peu invasive, voire ‘castratrice’. Il reste alors l’ultime solution de débrancher totalement les aides. Dans ce cas, il est indispensable de savoir piloter, avec un grand P !

Quand vient le moment de conclure.

Dès le premier regard, la M2 me plaît.

Son coté ‘Bad Boy’ me remémore les années 80-90 et toutes leurs extravagances.

Après avoir eu la chance de rouler quelques kilomètres à son volant, j’envie les heureux propriétaires de cette ‘Muscle Car’ européenne !


Ils ont dû s’armer de patience pour obtenir leur graal. Mais une fois entre leurs mains, Le bonheur est permanent.


Les + :

- Look.
- Moteur prodigieux.
- Le plaisir de conduite.
- Confort.
- Boîtes manuelle et auto. disponibles.

Les – :

- Sobriété intérieure.
- A ne pas mettre entre toutes les mains.

Dimitri Haulet.

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