Les quelque 25000 spectateurs présents pour ce long week-end le confirmeront.

Des pilotes talentueux, des voitures puissantes, des teams performants, un spectacle permanent sont les ingrédients de ce succès.

Allons à la rencontre de ceux qui y participent.

« Ce samedi est un bon jour, une journée fantastique. Je suis en tête, très satisfait et très heureux. Nous essayons de rouler intelligemment.
Le circuit est accidenté, très rugueux. »

« La semaine, nous sommes commissaires au circuit et pour les grosses manifestations telle celle-ci, nous aidons comme stewards.

A la base, j’éprouve une grande passion pour le sport automobile. C’est primordial. Sinon, ce n’est pas possible.

Nous sommes présents du vendredi au dimanche soir. Notre mission est de contrôler les accès à la tour ‘presse’ et de faciliter la circulation des voitures dans le public. »

Nicolas, est-ce facile ou non de porter le nom de son père ?

« C’est facile. Je ressens du plaisir et je sais qu’il y a comparaison entre nous deux. L’attente de bons résultats est fort importante aussi. Conduire, c’est fun, du plaisir.

Maintenant, c’est de plus en plus comme un job. Je suis en RX et pas en rallye que je n’ai pas essayé. Je suis un pilote de circuits, pas de spéciales. Un jour peut-être… »

Le circuit de Mettet ?

« Le circuit est bon, mais pas parmi mes favoris. Je préfère Lydden Hill et les circuits naturels plutôt que les circuits construits.

J’espère aller en demi-finales, et pousser vers la finale. Nous verrons. »

Pilote belge en course à Mettet, que ressentez-vous ?

« La manche nationale ici en mars était un test pour moi car je suis nouveau en RX.
Je suis ému, content et heureux d’être présent dans une manche mondiale RX.
Avec l’Allemagne, deux courses pour un début, c’est bien.

Dommage que la voiture ne soit pas au mieux de sa forme. Je la subis, je ne conduis pas comme d’habitude.

J’espère aller en demi-finale et marquer des points. Mais surtout, sans casse.
Mon expérience antérieure est en courses de côte, kartcross, rallyes de régularité. Je suis un ‘touche à tout’.

La voiture est une Skoda Fabia, touring car, moteur atmosphérique de 2L, 270 CV. Montée en propulsion, avec pont et boîte Porsche, c’est le plus efficace en RX.

Mon papa, Jean-Pol Hontoir, était connu en autocross.
Vous constatez que je suis né dedans. C’est une tradition familiale.

Pour quelques épreuves RX historique en 2018, je prépare une Alpine A310.
De plus, une proposition très récente à finaliser devrait me permettre de revenir plus fort en Euro RX. »

Que représente pour vous le RX à Mettet ?

« C’est important car je participe à une seule manche RX par an et c’est celle-ci. J’apprécie ce moment agréable au contact de grosses vedettes et d’excellentes voitures.

Même si c’est difficile, je tiens à être au départ et, grâce à mes partenaires Valvoline et Gordon, j’y suis !

Je vise la demi-finale mais ce sera ardu car de plus en plus d’usines sont présentes. Je le remarque aux chronos, je ne suis pas trop mal mais c’est limite.

Le circuit n’est pas mal, avec quelques passages plus étroits que l’an dernier. Il faut rester vigilant. »

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Grégoire, qui êtes-vous ?

« J’ai surtout une expérience sur piste, sur circuit : monoplace, GP, WTCC, formule BMW, formule Renault, GT longtemps sur McLaren, WTCC sur Citroën de Loeb.

Je découvre le rallycross, c’est ma troisième course cette année. Au vu de la concurrence, je me dois de progresser rapidement.

La voiture est bonne mais un peu en retrait par rapport aux gros teams.

Surtout, je suis très content et je m’éclate.

Lors de la dernière course, je suis à une seconde de mon coéquipier qui est un bon pilote. Aujourd’hui, à 5 dixièmes. Je suis donc sur la bonne voie.

Mon espoir et ma volonté sont de continuer la progression. Je peux attendre un peu pour gagner… »

Guillaume, S.V.P., présentez-vous.

« J’ai 24 ans, je travaille chez Renault F1 à Paris. Je suis pilote et ingénieur, je connais les deux faces du sport automobile.

Cette passion m’anime depuis tout petit. D’abord le karting de 10 à 20 ans, ensuite quatre années de rallye et maintenant le RX.

Le RX combine les deux sports pratiqués précédemment : bagarre en peloton et stratégie de course du karting, le tout pimenté du style de pilotage ‘typé rallye’ pour les parties terre du RX.

Chaque discipline est différente avec ses exigences propres.

Je ressens beaucoup de plaisir en RX et c’est génial de commencer à Mettet en représentant la Belgique lors d’une manche mondiale. C’est un sentiment exceptionnel. »

Les résultats ?


« Vendredi : 4 tours, trop court, 9ième temps.
Samedi matin : 2 runs de 4 tours avec 3ième chrono général à 3 dixièmes de la tête.
Q1 : boîte bloquée en 4ième au premier tour, donc dernier temps.
Q2 : voiture OK, je gagne la série et réalise le 4ième chrono au général.

Mon but aujourd’hui est d’apprendre la voiture, le circuit, la discipline.

Par rapport aux concurrents qui ont plusieurs saisons d’expérience, je pensais être plus en retrait. Donc, c’est positif.

Mon ambition pour cette année est l’apprentissage. Je suis engagé pour les 5 manches en Europe. C’est possible grâce à Zélos qui nous procure une aide importante.

Pour 2018, je souhaite jouer le titre. Je veux rester prudent quant aux ambitions car tout peut arriver dans chaque manche.

Ici à Mettet, j’ai l’espoir d’arriver en demi-finale et ‘alea jacta est’ pour la suite. »

Par courriel après la course, Guillaume précise :

« Contrat rempli avec la 7ième place parmi les douze qualifiés pour la demi-finale.

Malheureusement, surpris comme bien d’autres par l’arrosage du ‘joker lap’, je passe à deux doigts de la finale ! »

Que vous soyez spectateur enthousiaste ou pilote participant, l’engouement pour l’association RX / Mettet est manifeste.

Clairement,

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