Roulez cheveux au vent en Opel Cascada.
, 2016-09-23 11:33:07
Pour le commun des mortels,
Cascada est un prénom qui ne signifie pas grand chose.
Certains l’associent à une chanteuse au succès éphémère mais c’est surtout celui de l’héritière de l’Astra dans la lignée des cabriolets de la marque Opel.
Au premier coup d’œil, vous comprendrez qu’Opel veut jouer dans la cour des plus grands avec cette Cascada.
Moteur.
Ce modèle d’essai est équipé d’un moteur nouvelle génération de 1600cc, turbo, développant 170cv.
Il s’avère coupleux à bas régime et l’échappement émet un petit bruit ‘rauque’ qui égaye les trajets.
Par contre, aux vitesses plus élevées, il en va tout autrement.
Le moteur se fait très discret. Je ressens l’impression que les clapets de l’échappement sont fermés pour démontrer l’insonorisation sans faille de la Cascada.
La boîte auto est une option intéressante
pour les conducteurs arpentant les autoroutes à longueur de temps. Elle n’est par contre pas conseillée pour ceux qui sortent leur cabrio les dimanches ensoleillé afin de défier les virages de notre Ardenne profonde.
Elle donne l’impression de lisser les performances du moteur
et ne le pousse pas à la sobriété. En effet, sur petites routes, il n’est pas rare de dépasser les 10L de consommation.
Inside.
Les finitions sont soignées et relativement sobres.
Ici, le classique reste de rigueur avec quelques options bien utiles.
De série sur la version Cosmo et en option pour le modèle de base, Opel offre une capote à l’acoustique améliorée grâce à la présence d’une couche de polyester.
Le recouvrement des sièges avec un cuir thermo-réfléchissant permet d’éviter de se brûler lorsque la voiture reste au soleil. Les sièges ventilés aident aussi à garder une certaine fraîcheur lors des journées caniculaires.
J’aime l’ouverture et la fermeture de la capote à distance avec la clé, du plus bel effet !
Par contre, un bémol pour le petit écran situé entre le tachymètre et le compte-tours, un peu trop ‘old school’ à mon goût.
La Cascada est exemplaire pour la filtration des flux d’air. Qu’il est agréable de rouler à ciel ouvert sans être incommodé par le bruit et les remous !
On the road.
Par cette belle arrière-saison,
je peux rouler cheveux au vent pendant plusieurs heures. Je profite ainsi de ce grand cabrio pour me faire aussi une idée plus précise de sa dynamique.
La Cascada a une base solide avec son châssis bien rigide.
Le train avant possède des pivots découplés, ce qui lui permet d’avoir une bonne tenue de route et peu de roulis.
La pédale de frein m’a semblé un peu spongieuse, effet sans doute accentué par son poids avoisinant les 1700kg.
Au vu des qualités affichées par son package ‘châssis – trains roulants’, j’espère l’arrivée d’une version OPC sur le marché.
Conclusion.
La Cascada est bien éloignée de sa devancière Astra.
Les progrès sont multiples tant au niveau esthétique qu’au niveau de la qualité de l’ensemble. Ajoutez-lui une petite cure d’amaigrissement, un moteur ‘OPC’ et elle titillera les marques ‘Premium’.
Elle reste une très bonne routière qui vous baladera dans la quiétude,
cheveux ‘peu au vent’,
argument important lorsque vous emmenez ‘Madame’.
Les + :
– La ligne.
– Les finitions intérieures.
– L’insonorisation.
– Maîtrise des flux d’air.
– Confort des sièges.
– Détails d’équipement.
Les – :
– Boîte auto peu réactive.
– Consommation.
Dimitri Haulet.
