Hyundai Tucson : Génération #4

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2021-03-02 11:45:49   

La quatrième génération de Tucson est sur la route. Voici le moment de faire le tour de ce SUV coréen.


Nous ne parlons pas de lifting.

Le changement est radical, un choix plutôt étonnant et osé quand on connaît le volume de vente du Tucson (Plus de 7 millions vendus à travers le monde depuis sa création).


Hyundai est-t-il bien inspiré en apportant un nouveau design audacieux ?

Design.

Ce Tucson marque un renouveau stylistique chez Hyundai.

Appelé ‘Sensuous Sportiness’, il est basé sur 4 fondamentaux : les proportions, l’architecture, le style et la technologie.

Cela donne quoi dans les faits ?

Un SUV musclé bardé de courbes taillées à la hache !


S’écarter autant de la génération précédente est une prise de risque pour ce modèle, le plus vendu de la marque en Belgique.

Pas de compromis, le style est unique, moderne et nouveau. Il ne laisse pas indifférent, vous aimez ou vous détestez.


Avec l’intégration des multiples phares avant, la calandre impose le look futuriste et agressif.


Avec 2 cm de plus en longueur et 1,5cm en largeur, 0,5 cm en moins en hauteur, les dimensions sont presque inchangées.

Du côté de l’habitacle.

La révolution continue la portière franchie. Le premium et la technologie vous sortent les yeux des orbites.

La planche de bord complètement redessinée s’étend en arc de cercle sur les portières avec un relief du plus bel effet.


La technologie 2.0 s’impose avec 2 grands écrans de 10,25 pouces (le central pour l’info-divertissement et l’autre derrière le volant pour le cockpit virtuel).


Oubliez les commandes classiques, place au ‘full tactile’.

Certains constructeurs délaissent les volants à 3 branches pour ceux à 2 branches, plus modernes. C’est le cas du Tucson.


La commande de boîte de vitesse automatique est écarté au profit de boutons moins encombrants et plus intuitifs.

Le petit plus est l’avertissement d’angle mort qui apparaît via le cockpit virtuel lors des changements de bandes (une caméra vous donne une image ’live’).

La réactivité et la sensibilité des touches tactiles sont excellentes.

Par contre, il faudra vous adapter aux menus et sous-menus un peu complexes..

La qualité perçue de l’assemblage et la qualité des matériaux sont dignes du premium.

L’habitabilité est toujours aussi généreuse. Aux places arrière, l’espace aux genoux gagne 25 mm.


Le coffre prend lui 33 ou 107 litres selon la motorisation et peut ainsi atteindre 620 litres banquette relevée.

Sous le capot.

Côté mécanique, la palette est plutôt vaste :

• du diesel.
• du diesel avec une hybridation légère 48V.
• essence avec hybridation légère 48V.
• hybride.
• hybride rechargeable.
• mais pas (encore) de full-électrique.

La boîte manuelle ou automatique à double embrayage 7 rapports, des versions 2 ou 4 roues motrices sont au catalogue.

Je prends en mains le moteur essence à hybridation légère (1,6 litres de 150 ch.) couplé à la boîte automatique, en version 4 roues motrices.

On the road.

L’amortissement est amélioré, plus ‘soft’.

S’il apporte indéniablement plus de confort aux occupants, il procure en revanche, plus de roulis en courbe et vous imposera la voie de la sagesse.


Le moteur et la boîte auto matchent plutôt bien et sont en phase avec la philosophie de la voiture, la conduite coulée.

J’émettrais un petit bémol pour la boîte qui m’a semblé réagir comme une boîte CVT.

Lors des fortes sollicitations, elle a tendance à rester longtemps sur le rapport inférieur.

Hormis cette petite constatation, les passages des rapports sont fluides.

L’insonorisation du moteur est bonne. Les bruits aérodynamiques sont plus présents sur nos autoroutes.

La direction est directe sans être tranchée, compromis idéal pour vous mettre en confiance.


Dans le segment pour la comparaison entre confort et dynamisme, je placerai le curseur au milieu.

Il n’est pas le plus dynamique, ni le plus confortable, à mi-chemin entre les 2.

In Fine.

Le Tucson nous fait sa révolution avec un look audacieux.

Sa montée en gamme est indéniable.

La qualité perçue des matériaux, l’assemblage ainsi que la technologie embarquée sont dignes du premium.

Son habitabilité ne souffre d’aucune critique.


Ces plus se ressentent aussi dans la note qui peut dépasser les 50000€ (hybride rechargeable finition Shine).

Quant à l’entrée de gamme, elle reste sous la barre des 30000€ ce qui est plutôt attractif.

Les + :

 Habitabilité.
 Qualité des finitions.
 Equipement.
 Look tranché.
 Choix des motorisations.

Les – :

 Tarif à la hausse.
 Dynamique de conduite.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Hyundai Tucson hybrid.

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