Le Bug Show, rendez-vous annuel des VW Cox et bien d’autres !
, 2016-08-19 11:07:48
Le Bug Show 2016, rendez-vous annuel des VW Cox et bien d’autres !
Prenez la direction de Francorchamps au début août. Non, vous ne vous trompez pas. Cette transhumance de véhicules VW vous prouve que vous êtes sur la bonne route pour le BUG SHOW.
N’oublions pas le travail des bénévoles. Sans eux, pas de fête.
Ce rendez-vous annuel de la grande famille des passionnés attire toujours beaucoup de monde.
Allons à leur rencontre pour découvrir leurs motivations.
Alexandre Droulez.
Entre nos mains depuis environ trois ans, notre véhicule a bénéficié d’une restauration complète : aménagement intérieur, tôlerie réalisée par un copain Frédéric dit ‘Nougat’, peinture par Nostalgia Cars. Il est de 1978 avec un moteur 1600 à double carburateur 40 Dellorto, avec une conduite à droite. Je l’ai échangé contre un VW181 en Belgique.
Aujourd’hui, il est tel que sorti d’usine. De plus, il s’agit d’une série particulière ‘Richard Holdsworth’. Nous en profitons en famille lors de concentrations, de balades, de petits week-ends. Avec ses 5 places, nous envisageons de l’utiliser pour nos vacances. Le travail réalisé est impeccable.
Marc Vanderhaegen.
En 2007, j’ai acheté cette cox de 1965. Elle a passé 30 ans dans une grange. Le dernier contrôle technique datait de 1971. Le moteur d’origine était un 1200 et j’ai monté un 1600.
Je suis devenu membre du groupe ‘Radikalbugz’ et très heureux d’avoir bénéficié de leurs conseils et aides soit directement, soit sous forme de photos ou de vidéos pour réaliser la restauration.
Cela représente un an et demi de travail personnel pour la faire rouler. Elle a été peinte en surface air provisoirement. Mais finalement, je la trouve bien ainsi. Depuis 2012, je roule en moyenne 6000km par an.
J’ai aussi acheté une VW Karmann de 1961. Elle a passé 12 ans dans un box. Dommage car l’humidité a abîmé la caisse sablée et laissée sans protection. Depuis 4 ans, le travail avance lentement.
Le ‘Radikalbugz’ de Mons pratique l’ouverture, la serviabilité, le partage des connaissances, la disponibilité, envers les autres passionnés.
Quant au Bug Show, c’est le top. J’y viens depuis 2008. C’est une grande famille avec un esprit d’entraide énorme. Chacun est accepté selon ses moyens.
Gianni Sanchez.
Je suis un des membres fondateurs du ‘Radikalbugz’, actif depuis plus de 20 ans dans ce club qui traite surtout des VW. Au Bug Show, je suis présent avec plusieurs voitures et cette moto qui me permet de voyager facilement.
C’est une Peugeot P55 de 1938, 125cc, moteur 2 temps. Le levier de commande des 3 vitesses est placé à droite sur le réservoir, la fourche est de type ‘parallélogramme’.
Il est difficile de trouver des modèles d’avant-guerre. La mienne était en mauvais état. J’ai conservé la patine, la peinture telle quelle. Réfection de l’électricité, des freins pour retrouver l’état d’origine, sauf pour les garde-boue.
L’arrière est en 2 morceaux : j’ai retiré l’élément avant et placé l’élément arrière devant. Le garde-boue avant est enlevé mais conservé. Le retour à l’origine est donc réalisable. La selle est dégarnie.
Le moteur n’est plus celui d’origine qui était mourant, j’ai dû le remplacer par un plus récent. Le cadre est rigide.
Cette P55 est entre mes mains depuis 5 à 6 ans. Je l’ai trouvée à Paris. Le permis n’est pas nécessaire pour la conduire. Ce type de moto est très recherché aujourd’hui.
Actuellement, je travaille sur une Terrot 350 HST de 1949.
Bernard Cornet.
Ce buggy Apal Mexican est à moi depuis une quinzaine d’années. Je l’ai acheté à un ami en Belgique. Tout le polyester est neuf, sauf la coque.
Quelques caractéristiques : train moteur avec autobloquant, empattement court, moteur VW 1835, environ 100CV, trains roulants de VW 181.
Surélevé, il est équipé pour le tout-terrain et le franchissement. Je suis très content de ce véhicule qui passe partout. Certains 4X4 actuels sont ridicules à côté du Mexican
Le Samtrack m’a été proposé il y a environ 30 ans, complet, abandonné dans une grange depuis longtemps. Il est livré avec les portes,la face arrière, la capote d’époque Kama.
J’ai décidé de le laisser dans son jus, de le faire rouler mais tel quel. Si la caisse est restée comme au sortir de la grange, le moteur a été refait. Il sort surtout au Bug Show.
Le monde de la Coccinelle, je suis tombé dedans tout petit. J’ai reçu ma première à 13-14 ans. Je suis amateur des 4 cylindres à plat.
Je travaille dans mon garage et j’ai la satisfaction de faire tout de A à Z sur mes véhicules VW et pour moi uniquement.
Je pratique aussi la compétition avec une Coccinelle, ce qui demande beaucoup de temps. J’ai le plaisir de faire ce que je fais bien.
Le Bug Show est un événement exceptionnel qui regroupe tout ce qui se fait dans le monde de la VW.
Je me suis investi dans les premières organisations. Avec l’âge, je prends du recul mais je participe encore aux baptêmes avec ma voiture de course. Il reste un meeting que je ne veux pas rater.
Au point de vue du nombre des véhicules, je pense qu’il est le premier en Europe. Il est surtout caractérisé par l’esprit d’entraide, de solidarité.
Gilles Leclercq.
Depuis tout petit dans les VW, je cherche le Samtrack depuis l’âge de 18 ans. Par hasard, je l’ai trouvé pourrissant dans une casse. Il avait servi à sortir les bateaux de l’eau. Tout est refait en mode ‘rase-bitume’.
J’en connais 5 ou 6 roulants, d’autres qui dorment. Originaire du Nord-Pas-de-Calais, j’ai eu cox cabriolet, buggy moyen et court.
Le Bug-Show est le must en Europe. Avant tout, je voulais rouler sur ce circuit de Francorchamps et l’an dernier, c’était avec un buggy Manx venu de Californie.
Elisabeth et Thierry Rubrecht.
Natifs de Dunkerque et habitant à Fontainebleau, nous sommes heureux d’avoir rencontré Edmond Pery.
Nous éprouvons beaucoup de respect pour la marque Apal et pour le travail réalisé. Nous sommes propriétaires d’un buggy Apal long, 4 places. Bien entretenu c’est indestructible.
Comme nous voulions absolument un Apal, nous l’avons cherché longtemps et trouvé à Bâle, en provenance de Bosnie-Herzégovine.
Tout est remis à neuf, le châssis est entièrement refait, la bâche est nouvelle, tout est d’origine sauf les sièges.
La restauration a demandé 400 heures de travail. Enfin terminé, nous avons beaucoup de plaisir à son volant.
Luc van Hooydonk.
Je viens de la région anversoise. Je suis né dans le monde VW. A 11 ans, j’ai eu ma première Coccinelle. J’ai toujours roulé en VW et en Porsche, surtout en Cox.
Cette Karmann Type 34 de 1967 est chez nous depuis 18 mois. C’est le projet non-abouti d’une autre personne. Pour le terminer, j’y ai consacré tous mes loisirs. Mécaniquement, elle n’est pas d’origine.
La suspension arrière provient d’IRS. La boîte de vitesses à 5 rapports est une Porsche, le moteur, un 914 4 cylindres GB, l’injection de 944 et 964.
Pour le moteur et la boîte, je disposais de peu d’espace et j’ai connu des difficultés pour passer les rapports de la boîte de vitesses.
Cela demande beaucoup de travail mais le résultat en vaut la peine. Je suis très satisfait, malgré quelques petits détails encore à régler.
Donc, si vous ne craignez pas
– D’être vert de rage,
– D’avoir les yeux exorbités,
– D’être pris au piège,
– De rencontrer des extra-terrestres,
– D’être encorné,
– Nos fidèles compagnons,
N’hésitez plus et venez au
Dimitri et Philippe Haulet.