Lexus RX450h.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2020-02-26 13:18:00   

Dès que je m’installe aux commandes du vaisseau amiral RX 450h, quelques secondes suffisent pour comprendre pourquoi Lexus est associé, sans hésitation, à Premium.



Avec la quatrième génération lancée en 2015, passée par la case lifting en 2019, voici l’occasion de découvrir un SUV ‘XL’ différent.

Design.

Par ses dimensions imposantes, le RX450h n’est pas toujours notre meilleur allié sur nos petites routes.

Il est taillé pour les grands espaces, raison pour laquelle il est si bien implanté au pays de l’Oncle Sam et en Asie.


Les modifications extérieures sont légères et la ligne reste sensiblement identique.

La longueur est inchangée avec 4,89 mètres.

La face avant adopte des feux plus étirés, un bouclier retravaillé et une calandre toujours aussi imposante.

Celle-ci abandonne les lignes horizontales au profit d’un quadrillage.


L’arrière voit arriver une nouvelle signature lumineuse en forme de triple L.

J’apprécie le souci du détail avec, par exemple, l’intégration de l’essuie-glace arrière dans l’aileron.

C’est visuellement plus abouti, une idée qui devrait faire des émules.



Sous le capot.

Lexus joue la carte de l’hybride depuis plusieurs années. Donc, pas de surprise en montant dans le RX450 h pour cet essai.

Pas de système Plug-in, la batterie se recharge en roulant.

Pour ce face-lift, aucun changement du côté moteur. Il est identique à la génération précédente.


Un moteur essence V6 de 3,5 litres de cylindrée (puissance : 262 ch.) auquel viennent s’ajouter 2 moteurs électriques, un pour l’essieu avant de 167 ch. et un autre sur l’essieu arrière de 68 ch.

La puissance cumulée est de 313 ch. avec un couple de 335 Nm.

Ils sont bien évidemment, accouplés à une boîte de vitesse automatique.

L’exercice du 0 à 100 km/h est plié en 7,7 secondes.

La vitesse maximale atteint les 180 km/h, un peu faible au vu de la puissance affichée.

Inside.

Du côté de l’intérieur, le changement est encore moindre.

La planche de bord reste la même hormis l’écran multimédia qui devient tactile et qui grandit à 12,3’’.

Un pavé tactile, placé sur la console centrale, facile d’utilisation, permet d’accéder à toutes les fonctions reprises à l’écran.


La finition est soignée avec des matériaux de bonne facture et des plastiques moussés.

L’habitabilité arrière est excellente pour 3 adultes. La banquette est inclinable, tout profit pour le confort.

Souvent sacrifiée, la place centrale est plus avenante grâce à l’absence du tunnel central.


Le coffre offre un volume de 539 litres et 1612 litres banquette rabattue.

On the road.

Le RX ne cherche pas à enfiler une succession de virages dans un col de montagne.

Son ‘truc’, ce sont les grands espaces, les grandes routes, permettant de ‘cruiser’ le coude posé sur l’accoudoir central.

La suspension pilotée gère mieux les mouvements de caisse. Elle subit néanmoins, le poids de la voiture.


Surtout, le confort est à son apogée.

L’impression d’être sur un tapis volant est bien réelle, la moindre aspérité est absorbée par une suspension typée ultra-confort.

L’insonorisation est quasi parfaite. Il faut tendre l’oreille pour entendre des bruits de roulement ou de prise au vent. Le silence est d’or !

Les quelques vocalises émises par le moteur sont lointaines et agréables grâce à la sonorité du 6 cylindres.

Si l’accélération des 313 ch. est relativement franche, ce n’est pas l’exercice de prédilection de ce RX.

Il pèse plus de 2,2 tonnes, un poids conséquent qui défavorise la performance.


Rouler en hybride, c’est aussi lorgner sur l’ordinateur de bord afin de connaître la consommation.

Avec une moyenne de 9,4 litres/100km, je dis que c’est peu et beaucoup à la fois.

Peu pour un véhicule de cette taille, de ce poids et avec une telle puissance.

Beaucoup si je prends ce chiffre de manière absolue et que je le compare à une berline hybride traditionnelle.

In Fine.

Ce RX se conduit et s’apprécie pleinement dans les grands espaces, mode relax et détendu.

Ce concept convient bien aux routes d’Outre-Atlantique.

Il offre une habitabilité et un confort sans faille.


Par contre, il n’enivrera pas les parents ‘pressés’.

Les + :

 Insonorisation.
 Equipement.
 Finition.
 Habitabilité.

Les – :

 Poids.
 Consommation.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Lexus RX450h.

Vos commentaires

  • Le 26 février 2020 à 17:34, par smolders En réponse à : Lexus RX450h.

    Premium, mouais.... côté taxes en région wallonne aussi !!!
    Obligation d’un bon, très bon porte feuille...

  • Le 27 février 2020 à 08:27, par Dimitri En réponse à : Lexus RX450h.

    Oui la taxe est élevée en Wallonie et nettement moins en Flandre, c’est le "jeu" en Belgique 😉

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