Rétrofestival de la côte d’Opale : victime de son succès ?

Benoît Piette    2018-08-13 12:25:47   

Pour sa nouvelle édition, le Rétrofestival de la Côte d’Opale a repris le concept que les jeunes organisateurs ont toujours voulu à savoir réaliser la plus grande reconstitution d’une ville dans les années 60 à la Côte d’Opale.

Vu le nombre de voitures et de visiteurs présents, ce challenge a été atteint malgré l’accès difficile à la ville et la pluie !


Des bouchons ?

Pour des raisons de sécurité et probablement d’effectifs réduits suite aux vacances, l’accès à la ville de Marquise ne s’est réalisé que par une seule entrée.

Malheureusement, l’engouement pour cet événement a été sous-estimé par les autorités et de longues files se sont formées dès le début de la matinée. Celles-ci ont même bloqué dans les deux sens l’autoroute A16 toute proche.
Sans le vouloir, les organisateurs ont ainsi concurrencé l’embouteillage de La Palice !

Mais après plus de trois heures de file, la récompense valait la peine :
une ville transplantée plus de 50 ans dans le passé.

Évidemment, les organisateurs ont été totalement impuissants devant ce chaos découlant d’une mauvaise estimation de la part de la sous-préfecture. Il est donc injuste de charger les organisateurs de cette pagaille !

Certes, pour échapper à ces embouteillages dignes de la N7, il fallait se lever tôt, surtout quand on vient de loin !
C’est ce que votre serviteur a pressenti : en partant vers 4 heures du matin, le trajet s’est déroulé sous une température agréable, très en dessous des fortes chaleurs que nous avaient réservées les journées précédentes.

Arrivés à Marquise vers 6 heures, nous avons dû constater que le fléchage était quasi inexistant et que le personnel communal installant les barrières Nadar n’avait pas été vraiment mis au courant de l’événement et n’ont donc pas pu nous guider.
Après une petite errance autour de la ville, nous avons découvert finalement son accès et sommes finalement arrivés sur la place communale qui, malgré cette heure matinale fourmillait déjà d’un monde pressé d’en finir avec les préparatifs.

N’étant pas directement sur le littoral mais à une dizaine de kilomètres, la ville de Marquise n’est pas spécialement armée pour faire face à une armada de touristes et les restaurants ou autres gargotes se font rares.

Pour pallier cette insuffisance, quelques Food-Trucks ont été installés aux points névralgiques de la ville. Vu leur nombre assez restreints, ils ont littéralement été pris d’assaut : on pouvait observer de longues files dépassant quelquefois 50 m !

Un vrai retour vers le passé

Malgré ces problèmes structurels, les visiteurs ont fait contre fortune bon cœur et ils ont eu bien raison : le spectacle en valait vraiment la peine. Pour égayer le tout, en plus des tenues vestimentaires des années septante, une sonorisation diffusant des succès d’époque avait été disposée dans les principales artères de Marquise.

Dans le parc communal, un rétro camping y a été installé : de nombreuses Renault Frégate ont rappelé aux visiteurs que cette grande oubliée de la Régie était une "traction" très prisée par les adeptes de la caravane… (un comble pour une Renault !)

Une brocante avec de nombreux stands proposant des bibelots des années ’60 et ’70 occupait quelques rues.

Et la pluie ?

Hé oui, malgré la canicule et le temps radieux de ces derniers mois, la pluie a vraiment sévi un seul jour au mois de juillet : celui du festival !
Il y a vraiment de quoi râler !

Mais soyons précis : elle ne s’est pointée que dans l’après-midi, quand les dernières anciennes ont rejoint leur aire de stationnement après trois heures et demie de bouchon !

Mais elle n’a pas empêché les visiteurs de parcourir toute la ville de Marquise à la recherche de la voiture qui les a bercés dans leur enfance…. Même les rafales de vent ne les ont pas découragés.

En fin d’après-midi, la pluie a redoublé mettant pour beaucoup, un terme à leur visite.

Splendide "réclame murale" d’une Simca Versaille
Devant elle, une affiche de Jean Lecanuet, maire de Rouen mais aussi candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1965.

Encore félicitation aux jeunes organisateurs d’avoir osé ce beau challenge !

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Vos commentaires

  • Le 14 août 2018 à 10:51, par Yves DE LOEUL En réponse à : Rétrofestival de la côte d’Opale : victime de son succès ?

    J’aimerais être informé de la date du prochain RETROFESTIVAL car si les bons génies le veulent (et ma femme aussi) je possèderai une Matra 530 LX

  • Le 17 août 2018 à 12:46, par Bob d’Automag En réponse à : Rétrofestival de la côte d’Opale : victime de son succès ?

    Dès que nous en saurons un peu plus, nous publierons la date du prochain festival !
    Super auto la 530LX :-)

  • Le 20 août 2018 à 09:25, par Jean-Pierre En réponse à : Rétrofestival de la côte d’Opale : victime de son succès ?

    Dommage pour cette pagaille alors que les organisateurs savaient bien à l’avance qu’ils allaient accueillir plus de 1200 véhicules . . . . à part stationner ma voiture ou il m’a été indiqué sur base d’un post-it de couleur (d’autre voitures de ma marque stationnaient dans d’autres rues ? ? ?) et me promener je n’ai rien vu d’autre . . . .habillez-vous selon l’époque pour pouvoir participer aux divers événement, lesquels ? ? ? Vous recevrez un sac contenant . . . lequel car rien après 20 minutes de file si ce n’est une petite carte plastifiée ? ? ? Heureusement, moi je n’avais que 12 ou 15 voitures devant moi dans la file d’entrée et comme expliqué dans l’article aucune signalisation pour nous guider vers l’unique entrée. Félicitation néanmoins pour avoir réussi ce rassemblement avec pas mal de belges.

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