Cupra Ateca.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-05-22 14:55:02   

Cupra, un nom familier pour les connaisseurs de la marque Seat qui estampille ses versions sportives de ces 5 lettres.

Une mini révolution arrive avec cette nouvelle marque.

Cupra, le sigle est réussi et suscite beaucoup de questions.



Mais que cache ce badge ?

Look.

Etonnant d’étrenner une nouvelle marque sportive avec un SUV et pourtant, Cupra l’ose !


Dérivé du Seat Ateca, le Cupra Ateca reprend en grande partie son ADN.

Les boucliers avant et arrière sont redessinés. De petits appendices aérodynamiques se greffent à la carrosserie, notamment des jupes latérales.

Le sigle est une belle réussite. Différent du traditionnel ‘S’ de Seat, il est aussi agressif et sa couleur cuivrée lui apporte une image forte.

Les 4 sorties d’échappement affirment la sportivité de la face arrière.


Les jantes de 19’’ aux coloris ‘bi-ton’ sont du plus bel effet et peinent à cacher les gros étriers de frein Brembo à 4 pistons ainsi que les disques avant de 340 mm.


Engine.

Je retrouve un moteur déjà découvert avec la Golf R et la Seat Leon Cupra. Je sais qu’il apporte puissance et couple.

C’est un 2,0 litres de cylindrée, turbo-compressé, développant la bagatelle de 300 ch et 400 Nm, peu fréquent dans un SUV compact.


Il est couplé à une boîte automatique à double embrayage qui match bien.
L’exercice du 0 à 100 km/h est abattu en 5,2 secondes.

Inside.

La finition intérieure est assez sombre. Quelques petites touches ‘fibre de carbone ‘se perdent ci et là.

Les sièges sont recouverts de cuir et d’alcantara, estampillé du nom de la marque. Un mix sport qui me plaît.


Pour les ultras, de vrais sièges baquets sont au catalogue via la case option. Ainsi, le maintien sera parfait.

L’habitabilité est bonne tant à l’avant qu’à l’arrière, ce qui offre de l’espace pour les plus grands.


La planche de bord intègre une instrumentation digitale personnalisable, de quoi varier la vue que vous avez sous les yeux.


Sur la route.

La sonorité bien travaillée provient de la ligne d’échappement qui n’est pas présente que pour évacuer les gaz.

Oublié aussi le son artificiel généré sur certains modèles et diffusé par les hauts parleurs.

La suspension adaptative est une nouveauté. La caisse est abaissée de 10 mm, les barres anti roulis modifiées apportent un tempérament plus dynamique.

La surprise vient du confort ressenti à bord. En dépit des routes belges peu accueillantes, la filtration des inégalités est bonne.


Malgré la transmission intégrale, en conduite sportive, la voiture cherche un peu sa motricité.

Le train avant montre ses limites et parfois, vous fait oublier que vous conduisez une 4 roues motrices.

La direction se veut discrète et apporte peu de retour d’informations.

Le moteur est bien rempli à tous les étages et il n’hésite pas à monter vers le haut du compte-tour où il s’apprécie d’autant plus.

La boîte DSG se montre un peu lente lorsque vous enquillez les virages avec un pied droit indécis.

In Fine.

La genèse d’une nouvelle marque suscite toujours autant la curiosité, surtout pour un ADN sportif dans un monde automobile de plus en plus lissé.

Ce premier jet pour Cupra me laisse sur ma faim. Je ne trouve pas le côté radical que j’attendais et que j’avais aimé dans la Seat Leon Cupra.


Il reste un excellent SUV confortable, puissant à souhait, affirmé par un look sportif.

Les + :

 Lignes sportives pour un SUV.
 Moteur plein.
 Confort.
 Nouveauté.
 Freinage mordant et endurant.

Les – :

 Motricité.
 Direction un peu floue.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Cupra Ateca.

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