Ford Focus RS, clap 3 !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2016-10-26 12:17:42   


Ah la nouvelle Focus RS !

La presse en a parlé et reparlé, Ford a sorti une belle campagne publicitaire pour vendre son nouveau bébé.

Pourtant, il n’est pas facile de succéder à une deuxième génération devenue collector et iconique.

Mon impatience grandit avec la date de l’essai qui approche. Je veux vivre l’expérience Focus RS, clap 3.

Motorisation.

Le 5 cylindres de la génération précédente fait place à un 4 cylindres mais développant une puissance supérieure qui passe de 305cv à 350cv.

Le moteur de la Mustang est revu avec un turbo et un intercooler plus important.
Effectivement, je trouve un moteur vitaminé et très linéaire.
Pas de gros coup de pied suivi d’un essoufflement. Généreux dans l’effort jusqu’à la zone rouge !

Quatre modes de conduite sont proposés, le mode ‘sport’ est vite enclenché afin d’entendre la magnifique sonorité de l’échappement.

Le bruit est bien travaillé, les déflagrations me donnent l’impression d’être au volant d’une WRC. Ben oui, lever le pied sèchement de l’accélérateur peut aussi procurer du plaisir auditif.

Si la linéarité du moteur donne un ressenti moins prononcé de la puissance, n’oubliez pas de surveiller votre compteur sous peine de recevoir un courrier indésiré, malvenu dans votre boîte aux lettres.

Inside.

La Focus n’est pas la plus démonstrative dans son habitacle. Les sièges Recaro de base sont relativement confortables et dignes des plus grandes « GT » mais il ne faut pas être trop large pour s’y placer.

Je cocherai l’option « Recaro sport » présente dans la version précédente. Sièges certes plus durs mais plus adaptés à la philosophie de la Focus RS.

La position de conduite reste trop haute même avec le réglage au plus bas.

L’interface multimédia est intuitive et facile d’utilisation avec un écran bien placé sur le haut du tableau de bord.

On the road.

La Focus RS garde son côté ‘joueur’ malgré le passage à la transmission intégrale.
Cette troisième génération améliore encore la précision de conduite, le freinage et la motricité.

Le travail sur cette nouvelle mouture est une réussite. Malgré un poids plus conséquent et le passage aux 4 roues motrices, je me régale à son volant.

Ford a une fois de plus, réussi à créer un beau jouet pour les grands enfants que nous sommes.

Il permet ce que j’aime : enfiler les virages avec une précision chirurgicale mais aussi taquiner notre joujou sur les petites routes afin de provoquer le glissement du train arrière.

Comme à l’époque des Escort propulsion mais avec la facilité en plus !

Que dire du mode Drift… il est amusant. Entendre crier les pneus, générer la fumée blanche et dévisser la tête des passants, c’est Fun !

Une fraction de seconde, je me suis retrouvé dans la peau de Ken Block, enfin presque…

Conclusion.

Moi qui suis Fan incontestable de la génération précédente, j’étais un peu perplexe avec cette 3ième évolution.

Après ces quelques kilomètres derrière son volant, mes doutes se sont envolés. Je découvre une voiture pointue et faite pour les passionnés. Elle génère du plaisir et du Fun, qualité rare dans un monde automobile de plus en plus aseptisé.

Je lui pardonnerai une consommation un peu excessive et un look plus sage que sa devancière parce qu’une fois derrière le volant, j’ai le sourire en permanence.

Avec un prix d’attaque en dessous des 40.000€, il n’existe pas d’équivalent sur le marché.

Go Ford ! ;-)

Les + :

 Performance.
 Prix.
 Plaisir.
 Sonorité.
 Efficacité.

Les – :

 Consommation.
 Look un peu sage.

Dimitri Haulet.

Les photos.

Ford Focus RS.

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