Isuzu D-Max.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2017-10-03 09:38:03   

Aujourd’hui, le ‘politiquement correct’ pointe la voiture comme LA grande source de pollution.

Que dire alors des pick-up, considérés comme des monstres de consommation ?




Pourtant, des solutions sont envisagées et pour le D-Max, Isuzu choisit le ‘downsizing’ du moteur.

Alors, choix stratégique et judicieux ?

Look.

Cette nouvelle déclinaison du D-Max se fait discrète, pas de révolution mais une évolution. Le constructeur japonais semble vouloir la continuité.

Le D-Max est le pick-up qui présentent les plus belles séries ‘spéciales’. J’espère que la marque continuera dans cette voie.


Dans le segment des pick-up, vous pouvez facilement observer la similitude des lignes. Les constructeurs doivent donc jouer sur d’autres paramètres pour se différencier et attirer les acheteurs.

Moteur.

Le moteur perd en cylindrée et passe de 2500cc à 1900cc. Il gagne par contre 1 cheval et affiche une puissance de 164cv.

L’intérêt de ce downsizing se situe au niveau de la consommation et forcément, de la pollution !

A ma grande surprise, je constate qu’il respecte la norme ‘EURO 6’ sans recours à l’Adblue. A souligner quand les bouchons se dédoublent derrière les portillons.


Ce D-Max est disponible en boîte manuelle ou auto, toutes les deux proposent 6 rapports.

La boîte auto offre un blocage de différentiel, un plus pour les aventuriers des terrains très accidentés.

Le moteur est coupleux mais il manque un peu de rondeur par rapport aux plus grosses cylindrées de la concurrence.


Inside.

Un nouveau tableau de bord prend place à l’intérieur du nouveau D-Max. Si le design est revu, les matériaux peu flatteurs et les plastiques durs ne sont guère chaleureux.


L’habitabilité est excellente, les places arrière ne sont pas oubliées. Le confort relativement bon permet les trajets sur longue distance mais l’assise me semble ferme.


Le dossier de la banquette arrière est rabattable et aussi inclinable, un réel plus pour un pick-up où, souvent, vous êtes assis très droit.

Les sièges chauffants sont efficaces et bien utiles avec ces quelques jours frisquets, prémices de l’automne !

Montez à bord.

Le moteur lancé, le ‘petit’ 1900cc envoie ses vocalises. Il se veut peu discret et cet effet s’accentue aux plus hauts régimes.


A froid, les claquements sont légion. La boîte auto est plus réfractaire au passage des rapports, ce qui entraîne des tenues de régimes un peu hautes à mon goût !


En la vitesse de croisière, le D-Max se révèle agréable et peu gourmand.
La puissance moteur est suffisante pour son gabarit mais qu’en sera-t-il si vous attelez une remorque de 3,5T ?


Le niveau de confort est en progression mais reste toujours un peu en dessous d’une berline traditionnelle.

Même s’ils n’empruntent que rarement les sentiers battus, les pick-up restent des véhicules pour baroudeurs !


Conclusion.

Certes, le D-Max n’est pas le plus cher du segment. Mais si l’entrée de gamme reste sous les 20000€ , les séries spéciales peuvent par contre, avoisiner les 50000€.


Fort de son expérience de plusieurs décennies, Isuzu propose un produit fiable, robuste et 5 ans de garantie.

Actuellement ce downsizing n’apporte pas de réels avantages fiscaux mais qu’en sera-t-il à l’avenir ?


Déjà, certaines villes ferment leurs portes aux véhicules ‘polluants’.
Alors, Isuzu, marque visionnaire ?

Les + :

 Habitabilité.
 Consommation.
 Moins polluant.
 Modularité banquette arrière.

Les – :

 Les plastiques intérieurs.
 Moteur bruyant.

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Dimitri Haulet.

Nos photos.

Isuzu D-Max.

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