Mercedes GLC 63 S coupé.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2018-08-08 09:24:17   

Vous rêvez d’un V8… Votre désir se porte en plus, sur un SUV…

Le choix s’avère restreint.

Heureusement, le Mercedes GLC 63 coupé pourrait combler vos envies.



Mercedes GLC 63S

Look.

Dans sa livrée blanche aux touches noires et carbone, il en impose. Il respire la puissance au travers de sa face avant bien ajourée.


Posé sur ses jantes de 21’’ noires laissant entrevoir les freins en carbone-céramique et ses gigantesques mâchoires dorées (option), le ton est donné.


Discret, à moitié ! Certaines notes ne trompent pas sauf pour ‘les ignorants’ qui ne se poseront des questions que lors de la mise en route de l’engin !

Engine.

Oublié le 6,3L atmosphérique d’antan. Le nom ’63’ est maintenu mais la cylindrée du bloc passe à 4,0L et reçoit 2 turbos.

Le V8 est toujours de la partie et c’est un réel atout pour les oreilles.


Deux variantes s’offrent à vous : la version « normale » développant 476 ch ou la « S » qui passe à 510 ch.


Le tout est couplé à la nouvelle boîte auto 9 rapports (Speedshift MCT) ainsi qu’à la transmission intégrale 4Matic en série.

Le couple atteint 700NM pour la version 510ch, impressionnant !

Que dire du 0 à 100km/h… plié en 3,8 s, une performance digne des Supercars !

La vitesse maximum est quant à elle, bridée électroniquement à 250km/h.

Inside.

Dès l’ouverture de la portière mon regard se porte sur les sièges baquets, ils sont splendides, la surpiqure jaune apporte LA touche !


Les réglages sont multiples et pour les périodes plus froides, ces baquets peuvent même vous réchauffer, le summum.

Le volant gainé de nubuck marque déjà les heures d’essai mais sa prise en main est excellente.


La finition et le mélange des matériaux est, comme à son habitude pour la marque étoilée, proche de la perfection.

Le carbone prend place sur la console centrale.


Avec le ciel de toit noir, l’atmosphère ’Racing’ est à son apogée dans l’habitacle.

La planche de bord est épurée, efficace !

On the road.

Une fois coincé dans le baquet, je ne tarde pas à appuyer sur le bouton START afin d’entendre le rugissement du plantureux V8. C’est bon ça.

Les grondements du 8 cylindres sont toujours aussi mélodieux, quoique… un peu rauques, virils mais tellement grisants !


On apprivoise la bête de manière humble et le mode confort est adéquat pour ça. Il reste d’autres modes de conduite à découvrir : Sport, Sport+ et RACE, un beau programme.

Ce GLC 63 se révèle confortable malgré une suspension pneumatique ferme typée ‘sport’ et ses jantes de 21’’ apportant un rendu encore plus sec.


La balance confort / Sport penche pour ce dernier sans être pour autant un ‘briseur de vertèbres’.

Malgré son poids de près de 2 tonnes, le GLC est surprenant d’agilité. La direction est précise et il souffre peu du roulis. Vraiment déroutant !


En mode RACE, le train arrière débarrassé des aides électroniques peut vous embarquer dans une dérive agréable maîtrisée assez facilement.

Au fur et à mesure des kilomètres, vous prenez vos marques et le mode de conduite « Sport+ » prend le dessus sur le confort. Les grondements sont plus nombreux et plus sonores. Le bonheur !

Néanmoins, surveillez la jauge d’essence qui a tire vers la réserve quand vous faites chanter le V8.

In Fine.

Pourquoi proposer de telles performances dans un SUV ? Et pourquoi pas, en fait ?

Il offre les avantages du SUV et ses aspects pratiques, tout en alignant des chronos d’une ultra-sportive.


Un peu hésitant sur le concept avant l’essai, je suis maintenant totalement convaincu par cette étoile filante.

Les + :

 Performances.
 Exclusivité.
 Finition.
 Sièges baquets.
 Direction précise.

Les – :

 Prix.
 Consommation.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Mercedes GLC.

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