Monte-Carlo 2OO9. Et souffrir de plaisir !

Raymond Collignon    2009-03-14 14:58:00   

Monte Carlo Historique 2009.


Vendredi 3O janvier Barcelone sous la pluie, Pyrénées, Cévennes, Ardèche, Ventoux, les Alpes, un parcours de concentration sportif !

C’est notre BMW 2OO2 TI ALPINA que nous retrouvons, Adrien Felot et moi-même au départ de ce douzième rallye de Monte-Carlo. Double changement d’habitude ; d’abord nous n’avons pu aligner notre Porsche, marque en surnombre dans les listes monégasques, ensuite, l’antique BM ayant été ressortie de sa grange vauclusienne, nous avons choisi Barcelone comme point de départ du parcours de concentration. La ville catalane est triste sous la pluie drue d’un hiver qui n’en finit pas… pas questions de jolies nanas paradant sous la cathédrale, de terrasses envahies de fêtards…c’est plutôt la morosité qui domine en ce vendredi car rien n’est plus gris que le gris sous un ciel gris dans le sud !

Place de la cathédrale à Barcelone, juste avant le départ, la pluie a cessé.

Nous sommes une soixantaine de voitures réunies dans le quartier gothique pour mettre un peu de couleur dans ce triste paysage urbain. Nous sommes les seuls Belges à partir d’Espagne nos compatriotes ayant préféré majoritairement Reims il est vrai bien plus proche de la mère patrie ! C’est la première fois que nous tentons l’aventure de ce côté des Pyrénées. Nous ne sommes quand même pas en terres inconnues puisque c’est ici qu’Alex Romani organise son rallye d’hivern que nous avons gagné et qui nous réussit bien en général.

« L’étape de concentration ne sert qu’à fatiguer les équipages ! », cette affirmation est exacte, cette étape ne sert qu’à nous faire rouler pour fusionner, groupe après groupe, tous les concurrents avant l’arrivée à MONACO. Après une longue journée d’attente sans même pouvoir faire une petite sieste, nous prenons enfin le départ à la nuit tombée. Il y a foule, en réalité presque autant de monde qu’à REIMS, mais les Catalans sont encore plus exubérants, il faut leur rentrer dedans, sinon, ils ne sont pas contents et sifflent ! C’est donc à plein gaz phares allumés et klaxon bloqué que nous fonçons dans un étroit couloir de toréadors emmitouflés pour quitter Barcelone. Le speaker hurle entre deux rasades de musiques tonitruantes, les gens s’écartent en dernière minute comme à la corrida dont les Catalans ne sont pourtant pas vraiment férus.

La neige en montage à l’aube, c’est cela aussi le Monte Carlo !

Enfin partis, nous empruntons l’autoroute, cela semble facile mais c’est un leurre car bientôt nous filons vers les Pyrénées sur des routes de plus en plus étroites et endommagées par les dernières tempêtes qui ont laissé leurs traces un peu partout. Nous traversons la frontière par le col d’ARES à plus de 1.5OOmètres dans un épais brouillard avant de descendre sous la pluie vers Perpignan où nous attend un premier contrôle de passage. Malheureusement, pas la moindre trace blanche sur la route il y a juste des murs de neige sale et des débris d’arbres pour la longer ! La BM ronfle avec plaisir mais ses freins vibrent fort et elle aime patiner. Les villes et les régions défilent : SAINT CHINIAN, LE VIGAN, COURTHEZON, PYRENEES, CEVENNES, POINTE D’ARDECHE, enfin, la traversée du Rhône… de l’autre côté le VENTOUX enneigé s’éveille… Le jour s’est levé, il fait glacial. Pour achever de nous réveiller l’itinéraire nous mène de BEDOIN jusqu’au chalet REYNARD où les premiers skieurs nous regardent passer avec étonnement. Nos voitures sont déjà très sales, elles font taches dans le blanc paysage, il y a quand même plus de 6OO kms que nous roulons à travers les montagnes, il faut que cela se voie…
La descente vers SAULT est amusante, on y rencontre nos premières ornières de glace dans lesquelles la BM se débrouille pas mal. A COUTHEZON nous avons déjà rencontré un premier groupe venant de TURIN, nous filons ensuite vers SAINT ANDRE LES ALPES où nous rejoignons les autres concurrents partis d’OSLO ET de REIMS.

La Datsun 240Z de Rames et Beyers en glisse.

Tout cela est réglé comme du papier à musique, les 3OO voitures arborant sur leurs flancs les noms des villes de départ quittent les rives du lac de CASTILLON pour se diriger enfin vers MONACO. Il est 13H3O ; il y déjà I8 heures que nous roulons. La première étape de classement avant MONACO nous attend bientôt. Nous avons mis nos pneus clous par précaution comme la plupart des concurrents mais cela ne s’avère guère utile. LA BOLLENE- PEIRA CAVA par le TURINI est une vraie balade de santé, même pour les hommes fatigués que nous sommes. Cette mise en bouche ne fait que douze kilomètres, elle est facile mais permet de nous jauger avant les grandes folies annoncées par Jean FERRY. Vers 18 heures, crevés mais contents, nous arrivons enfin à MONACO la ville des contrastes avec ses décors rococo italiens faisant la nique aux buildings modernes, sa terre et sa mer mélangées, sa montagne et sa grande bleue se confondant…Il y a vingt trois heures que nous roulons et plus de trente trois heures que nous sommes debout mais quel plaisir d’être là ! Pourtant les choses sérieuses ne font que commencer, une petite nuit et demain débutera seulement le « vrai » rallye !

DIMANCHE PREMIER FEVRIER EN AVANT LES ALPES ! LAREPPE, DENEVE ET D’AUTRES AMIS NOUS ABANDONNENT !

Les petits plats sont mis dans les grands par les organisateurs, nous avons été logés au FAIRMONT, un des palaces de MONACO, c’est aussi cela le rallye de Monte-Carlo : un subtile mélange de crasses et de voluptés ! Débarbouillés, nous avons participé à un luxueux buffet nous rappelant que plaisirs et sports cohabitent sans complexes. Alain LOPES et Georges VAN OOSTEN ont pris la tête de la compétition avec leur Porsche mais tout le monde est classé dans un mouchoir il n’y a que cinq secondes d’écarts entre les soixante premiers, cela donne une idée du niveau de la concurrence !

La LANCIA AURELIA B20GT de Pierre BOS et Jean-Pierre CALOT au départ de Barcelone. Elle fera un bon rallye.

Avec à peine plus de trois secondes de pénalités nous sommes 43eme ce qui n’est pas si mal… L’étape de concentration a fait les dégâts escomptés José LAREPPE pourtant venu ici le couteau entre les dents pour gagner a pulvérisé l’embrayage de sa KADETT GTE, Luc DENEVE a éclaté le moteur de sa Triumph et d’autres amis ont déjà abandonné. Après une très courte nuit à 6H3O du matin, nous quittons les paillettes du port et de ses yachts endormis. Le rallye change de rythme, bientôt la première étape de TOURETTE-THENIERS s’avère très sportive. Les temps impartis sur une étroite corniche entre rochers et précipices sont difficiles à réaliser.

Dans le classement, cela se vérifie puisqu’il y a deux « moyennes lentes » dans les trois premiers. Il faut savoir à ce sujet que les voitures d’avant I966 peuvent si elles le désirent rouler en moyennes moins rapides, cela n’a l’air de rien mais sur une étape très difficile comme TOURETTE le temps imparti était plus long de trois minutes vingt, cela fait une belle différence au bout de ces cents virages ! La BM sans autobloquant, patinant tant qu’elle peut s’en tirer au mieux et laisse même la plupart de ses consœurs de la marque derrière elle, c’est rassurant…Par contre dans les étapes suivantes, plus faciles, nous prenons de l’avance puis du retard… nous ne sommes pas encore au point ! La dernière spéciale de la journée est attendue avec crainte. C’est celle du fameux passage enneigé du col de l’ECHARASSON à SAINT JEAN ROYAN, la BM à la limite partout, y prend un peu de retard mais limite honnêtement les dégâts malgré son patinage et ses petites roues de treize pouces !

Rames - Beyers, parfois on accroche le talus ...

Cette étape provoque beaucoup de sorties de route dont celle de Philippe RAMES et René BEYERS qui perdent là beaucoup de temps. Arrivés à VALENCE en fin de journée, le classement se décante Alain LOPES est toujours en tête mais la Datsun 24O Z des Norvégiens LUND-FREDRIKSEN est à une seconde derrière alors que le diable de VAN DE WAUWER suit à une petite seconde ; à ce niveau de difficulté, c’est incroyable d’avoir si peu d’écart ! Nous sommes cinquante unième ce qui semble modeste et pourtant nous satisfait, nous ne sommes en réalité qu’une petite minute derrière Alain et tout peut encore arriver !

LUNDI DEUX FEVRIER/VALENCE-VALENCE : L’ARDECHE NE SAIT CE QU’ELLE VEUT TROP DE PLUIE EN BAS TROP DE NEIGE EN HAUT ! BURZET COMPLETEMENT BLOQUE NE PASSE PAS !

Tout le monde se réjouit de « faire l’Ardèche », ce fier pays réserve toujours des surprises… Une fois de plus cela se vérifie. Après l’étape de Saint Pierreville- ANTARAIGUES où la neige montre son nez, les organisateurs sont malheureusement contraints d’annuler la fameuse étape DU BURZET. Même les « quatre-quatre » et autre chasse neige sont bloqués sur le plateau à LA CHAMP RAPHAEL, impossible de passer ! Il nous faut donc court-circuiter par les vallées pour aller rejoindre SAINT BONNET LE FROID. Pourtant, paradoxe, cette étape est moins enneigée que d’habitude, l’Ardèche ne sait pas ce qu’elle veut ! Enfin, la dernière étape de l’Ardèche, LAMASTRE devait être une promenade de santé où nous trouvons moyen de nous perdre, nous nous y classons 2O6ième, ce qui ne nous est plus arrivé depuis longtemps… Arrivés à Valence, la dégringolade est moins importante que prévue : nous sommes 54 ième d’un classement toujours dominé par Alain LOPES devant la DATSUN norvégienne. Alain n’est cependant pas rassuré, il affirme : « Dans la neige, il va me taxer ! » On annonce en effet un peu de neige sur les Alpes du sud, la « nuit du Turini » risque d’être « chaude » et c’est là, dit la rumeur, que tout va se passer. Jean Ferry continue à affirmer : « le vainqueur aura au moins 1.2OO points de pénalité ! » Connaissant l’objectivité de ce diable de Jean, il y a de quoi avoir quelques craintes !

La DATSUN 240Z des vainqueurs.

MARDI DEUX FEVRIERVALENCE MONACO NOS ESSUIE-GLACE NOUS LACHENT, PLUIE ET NEIGE AU PROGRAMME.

Nous nous sommes levés à quatre heures du matin pour la « journée la plus longue et la nuit la plus folle » du rallye. Il pleut à verse sur Valence, la BM sent l’écurie pourtant, en quittant le contrôle de départ elle tombe en panne d’essuie-glace… La première étape de SAINT NAZAIRE LE DESERT qui porte de moins en moins son nom est facile. Malheureusement dans la suivante, la très difficile spéciale du col du PERTY il pleut des cordes en bas et de la neige mouillée en haut, sans essuie glace… c’est une catastrophe ! Il faut « deviner » pour rester sur la route ; les quelques spectateurs, en dernière minute, nous montrent le bon chemin, merci à ces courageux poteaux indicateurs ! Les miracles existent, nous terminons l’étape…sur la route.

Sous la pluie, Remy fait le complément d’huile, nos essuie-glace viennent de lâcher …

Les conditions climatiques changent rapidement vers le mieux, elles permettent aux gros numéros et aux moyennes lentes de tirer le mieux leur épingle du jeu, il faut dire qu’il y a près de trois heures entre notre passage et la fin du peloton. En tous cas, c’est la Bérézina pour les favoris… LOPES 131ième, DUEZ 186ième, BILOU 17 ième, TCHINE 18 ième !

La PORSCHE 904 GTS6 de Jean-Claude CASTELEIN et Filip DEPLANCKE ira finalement jusqu’au bout. Chapeau à ces vrais amateurs de voitures de course !

La dernière spéciale d’ENTREVAUX, beaucoup plus facile, nous mène enfin en milieu d’après-midi à Monaco. La troupe est fatiguée et pourtant, c’est la fameuse « nuit du Turini » qui l’attend. Nous sommes classés cinquante deuxième, ce qui tient du miracle et les Norvégiens JORSTAD (ALPINE) et LUND (DATSUN) ont pris la tête devant Alain LOPES. Pascal AIME et Stéphanie sont classés à une admirable 13ième place avec leur lilliputienne STEYR PUCH, c’est un exploit qu’il faut souligner. « VANDE » et Joseph PAISSE ont du abandonner suspension cassée, la 914 n’a pas supporté le train d’enfer imposé par son pilote ! Quant à nous, pour des raisons de sécurité, nous avons eu l’autorisation de travailler sur notre voiture dans le parc fermé, le temps pour MIICHEL et REMY, nos ingénieux mécaniciens de nous bricoler un système d’essuie glace à « câble et sandow » très efficace. C’est Adrien qui doit tirer sur le câble alors que le sandow accroché au rétroviseur ramène gentiment le ballet en place…simple et génial ! Pour être plus surs de nous, nous avons quand même largement enduit notre pare-brise de « Rain X », deux précautions valent mieux quand la météo annonce la pluie et la neige.

Le système "SANDOW". Il suffit qu’Adrien tire sur le câble, l’essuie-glace revient en place tout seul !

NUIT DU TURINI, DIFFICILE MAIS SANS TROP DE NEIGE !

Les traditions sont respectées, un orchestre de jazz Nouvelle-Orléans anime un buffet que l’on pourrait qualifier de mondain si on ne savait qu’il est une mise en bouche de la partie réputée la plus difficile du rallye. Pourtant, le vin rouge est bon, le foie gras sur pain baguette aussi, ils mettent en forme avant la fameuse nuit du Turini. 2O H, les concurrents sont maintenant lancés de trente secondes en trente seconde, pas le temps de chômer entre les levées de drapeau à damiers ! Il faut d’abord sortir de Monaco ce qui constitue souvent en soi un exploit ensuite, quelques centaines de virages plus loin on se retrouve au départ de la premières spéciale, un « grand juge » de 35 kms où sont réunis la plupart des folies monégasque : Col de l’orme, La cabanette, Peira Cava, Col du Turini, La Bollène Vésubie…autant dire qu’on n’est pas souvent en avance !

Dès le départ sur la sale petite route bosselée, nous avons compris… nous passons avec plus de 2O secondes de retard au premier sommet et pourtant nous apprendrons plus tard que nous sommes dans les « bons » ! Le passage du Turini est sec mais les spectateurs avec leurs pelles amènent la neige là où on ne l’attend pas, ils veulent du spectacle et ils en ont !

Le sommet du Turini, heureusement qu’il ne faut pas lire les plaques !

Les conditions climatiques sont bonnes, juste une petite neige et de la bonne pluie dans les vallées qui nous obligent à utiliser notre super bricolage « câble et sandow », le Rain X fait cependant très bien son effet mais il faut rouler à plus de 8O Km/H pour que cela fonctionne ! La seconde spéciale
« LANTOSQUE- LODA-LUCERAM » est une classique mettant à rude épreuve les freins dans la dernière descente vers LUCEREAM où la BM a bien du mal à prendre les épingles en une fois tant elles sont serrées. En réalité, compte tenu du fait que certaines routes ont été fermées à cause des tempêtes de neige et effondrements de rochers divers, l’organisateur nous fait faire deux fois le même tour en changeant juste les moyenne histoire de tenir les équipiers éveillés…Le deuxième passage du Turini est surprenant car les spectateurs, décidément en mal de show, sont arrivés à recouvrir la route de neige pendant plusieurs centaines de mètres aux endroits les plus dangereux. C’est assez gai, mais il faudrait prévenir ! Un deuxième passage à LUCERAM dans les odeurs de frein et c’est fini…il n’y a plus qu’à se laisser redescendre vers Monaco quelques centaines de virages plus bas. Pour cette fin de rallye, il faut rouler vite car les temps sont calculés serrés, la moindre panne, une assistance trop longue et c’est fait… on déguste les pénalités routières ! Nous arrivons d’ailleurs tout juste à l’heure au port où une petite trentaine de voitures nous attendent, la montagne va encore cracher ses rescapées pendant plusieurs heures…Et voilà, c’est fini, quelques pilotes sont déjà là à siroter leur bière, les yachts brillent de leurs mille feux les projetant dans l’eau glauque qui clapote le long des quais, on se raconte ses histoires mais la troupe des vociférants liégeois manque pour mettre l’ambiance…

LES NOVEGIENS DOMINENT, BEAU TIR GROUPE DES BELGES, NOTRE TEAM ECHOUE AU PIED DU PODIUM.

Les Norvégiens LUND ET FREDRIKSEN n’ont pas lâché prise ils terminent brillants premiers devant leur compatriotes JORSTAD-HALLRE sur Alpine, Alain Lopes et Georges VANOOSTEN maintiennent leur superbe troisième place deux secondes devant BILOU et GREG qui ont fait une nuit d’enfer emportant par la même occasion la coupe convoitée des « rois du Turini » et remontant douze places sur la nuit ! En matière de remontée, nous ne sommes pas mal non plus puisque nous en remontons seize pour terminer à une honorable trente-sixième place. Malheureusement, la Steyr de Pascal AIME et de Stéphanie n’a pas résisté, elle a du abandonner, transmission cassée. Notre Team « DRIVE CLASSIC » se classe donc quatrième d’un challenge très disputé. Jean Pierre MONDRON et son équipier Yves NOELANDERS mènent leur Porsche à une superbe huitième place quant à Nicolas GILSOUL, il est classé en septième position avec TCHINE…beau tir groupé des Belges !

Soirée de Gala, les vainqueurs sur le podium, ils ont mérité leur succès. 2 Norvégiens et 1 Belge, l’effet du hasard ?

Il ne reste plus qu’à assister à une des plus belles remises de prix qu’on puisse imaginer. Strasses et paillettes dans la salle des étoiles, tenues de soirée pour tout le monde, champagne à volonté pendant qu’un violoniste fou nous fait danser jusqu’au cœur de la nuit…C’est à nouveau le grand contraste mais c’est ce qu’on aime ici : l’aventure, les folies, le stress… et puis le repos du guerrier, les derniers tourbillons d’une valse qui ne veut pas finir !

Raymond Collignon

Classement final :

 1. Lund / Fredriksen
 2. Jorstad / Hallre
 3. Lopes / Van Oosten

Les meilleurs équipages belges :

 1. Lopes / Van Oosten
 8. Mondron / Noelanders
 36. Collignon / Felot
 53. Luxen / Fraikin Etc…

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2009 à 14:39, par René BEYERS En réponse à : Monte-Carlo 2OO9. Et souffrir de plaisir !

    C’est toujours un grand plaisir de lire le compte rendu de Raymond,et pour l’avoir vécu"in-side"tellement représentatif de la réalité.
    Bravo

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