Neige et Glace 2013, victoire de Daniel REUTER & Robert VANDEVORST Porsche 914/6 un final très snow

Eddy Coppée    2013-02-11 23:27:08   


Ils sont venus, ils sont tous là, même la neige tant attendue a couvert la région de Pontarlier en quelques heures. Du bonheur plein les yeux pour les concurrents et une assurance que ce Neige et Glace ne sera pas morose. Le contrôle technique s’est passé sans souci, malgré quelques invectives, relatives au cloutage. Pour Daniel Reuter l’aventure a mal commencé : "J’ai perdu la voiture en arrivant à Pontarlier, elle s’est décrochée de la remorque et l’arrirère de la Porsche 914 est meurtri, mais la mécanique n’a pas souffert".

La descente du Larmont

Un parc fermé d’ exposition dans le centre de Malbuisson précède l’ascension du Larmont, colline locale, bien affutée qui augure d’un rallye pas vraiment facile. Dans l’après-midi, quelques érudits ont été victimes de la descente du Larmont pour rejoindre Pontarlier. C’est judicieusement que cette descente sera neutralisée afin d’éviter tout incident.

C’est parti pour le prologue.

C’est parti pour le prologue. Bien vite on se rend compte de la différence entre conduite sur glace, pilotage et régularité. Il faut associer sans faillir ces trois données et éviter de mettre grand gaz sans gérer le chronomètre. Fievez-Lys sur l’Audi sont les plus réguliers, ils devancent Deflandre-Gully et Pescarolo-Perin.

Deflandre découvre la Porsche. C’est la voiture que Duval a utilisé aux Boucles de Spa il y a deux ans. Une Porsche 911 qui vient des ateliers de Lionel Hansen. "Je me suis bien préparé et ai passé quatre jours sur la piste de Philippe Ménage pour découvrir la voiture. Je dois encore m’y habituer, mais j’ai confiance".

Fievez-Lys audi 80 vainqueurs du prologue

Breda-Verreyt sur Porsche 911, sont aussi confiants. Les Porsches August sont venues en nombre cette année. Crucifix-Lambert, Closjans-Rorife et Mondron-Werner viennent ensuite. Coureau-Brison passent en force avec l’Audi Quattro, une caisse ex-usine. Van-Peer et Chapa connaissent des ennuis de distributeur, une petite vis s’est cassée et la BMW est immobilisée.

Breda-Verreyt, Porsche 911, un peu déçus

1re étape et 7 RT au programme !

Une courte nuit de sommeil et c’est parti pour une première étape entre Malbuisson et Soulce Cernay, avec 7 RT au programme. Pas vraiment facile car les routes sont piégeuses alternant le noir asphalte et quelques portions totalement enneigées et non dégagées que s’attribue chaque année Patrick Zaniroli et son organisation en plein accord avec les collectivités locales.

Ces pièges constituent autant de difficultés et sont en quelque sorte la signature de ce Neige et Glace. Quelques faits notoires avec l’abandon prématuré de l’Audi 80 de Fievez-Lys boîte de vitesse explosée. Quelques incidents avec une sonde cassée sur la roue avant pour Vandewauwer qui réparera à la ferme du Grobois : "Nous avons dû rouler avec les renseignements des instruments des roues arrière qui patinent le plus. Un travail un peu plus à l’aveugle pour Joseph Paisse. Julien, mon fils a eu la bonne idée de prendre une sonde de rechange".

Vandewauwer-Paisse Porsche 914/6

De grosses difficultés pour les concurrents , circuler entre les usagers locaux, les engins de déneigement et les suiveurs, dont nous sommes, n’est pas facile.Nous gênerons ainsi, l’Audi 80 de Torrejon-Bernard dans la ZR3 du jour, piègés par une côte non dégagée. La halte du midi est bien partagée, mais à la reprise, la Porsche de Pescarolo est en panne ! Bien aidée par la descente du plateau, la Porsche repartira avec l’assistance des mécanos. Sur la route , c’est la même alternance entre zones neigeuses et zones dégagées qui attend les concurrents.

Au pied du col de la Vierge, Deflandre se pose !

Au pied du col de la Vierge, Deflandre pose la Porsche sur une bande neigeuse trop profonde. Il immobilise le rallye et sagement Zaniroli décide d’éviter ce piège et d’annuler la ZR.

Deflandre-Gully Porsche 911

Deflandre connaît quelques soucis de pneumatiques, car les clous se déchaussent sur le tarmac et font alors cruellement défaut dans les portions enneigées. Cela rend le pilotage délicat. Quelques sommets sont franchis "à la poussette" ou en plaçant le co-pilote dans le coffre afin de bénéficier d’un peu de motricité. Quelques grands moments, mais dans ces conditions les 4 roues motrices sont un vrai régal, ils franchissent sans souci les moindres difficultés.

Mais il faut aussi garder raison, Lausberg en fera les frais en attaquant un peu trop, il plaçait la Porsche dans un fossé avant que Cedric Pirotte et les spectateurs ne le remettent sur la route.

Même aventure pour la Quattro de Jean Conreau et Alain Brison : "l’Audi a glissé, nous nous sommes retrouvés au fossé et j’ai craint que la voiture ne fasse un tonneau. J’ai gardé pied dedans et nous sommes atterris dans un champ. Le temps de trouver la sortie et le retour sur la route, nous avons labouré le champ. Vive les quatre roues motrices !"

Retour à Malbuisson avec Deflandre-Gully qui prennent la tête de l’épreuve devant Reuter-Vandevorst et Vandewauwer-Paisse : "Une journée difficile outre les pièges de la route, le road-book parfait, est compliqué. Les changements de moyennes sont nombreux et les tables qui nous ont été remises un précieux atout. Les co-pilotes sont sollicités".

Michel Perin qui sort du Dakar est un peu surpris par ces changements. Il dispose pour cela des instruments classiques et dun RALLY TIMER un outil lectronique qu’il développe et qui est aussi utilisé par Deflandre-Gully.

Dransart qui est co-piloté par Patrick Lienne est ravi : "La golf va bien et nous avons les bons pneumatiques à l’avant. Patrick est très professionnel, c’est la seconde fois qu’il roule avec moi et j’en suis ravi".

Dransart-Lienne VW Golf

La Lancia de Royer-Bonnefois est en 5 position. Gerome-Poucet sont 5 avec la DAF 55 coupé. Un exploit pour Thierry Gerome qui découvre les rallyes de régularité. Clojans-Rorife viennent ensuite, mais la Porsche engagée en moyenne basse, découvre les routes une heure après le passage des autres concurrents. Ce qui constituera un handicap.

Gerome-Poucet Daf 55 coupé

Mondron a connu un souci d’amortisseur arrirèe droit : "Nous n’avions plus d’écrou sur un amortisseur, alors trouver un écrou équivalent pour un amortisseur Bilstein dans une concession Renault tenait du miracle. Nous avons finalement trouvé".

Mondron-Werner Porsche 911

Chavan-Fraikin sont loins : "La Volvo donne quelques signes de faiblesse et nous n’avons pas de moteur d’essuie-glace". Chavan s’accommodera de ces ennuis passagers.

Chavan-Fraikin Volvo 142S

Pescarolo est 12 après ses soucis : "La neige était tellement lourde que j’ai vraiment roulé sur des oeufs. Aujourd’hui, il y avait mille raisons de partir à la faute. Nous sommes d’ailleurs sortis dans un champ, ce matin. J’étais inquiet, car on ne sait jamais si on va en sortir de ce genre de piège. J’espère que les températures vont repartir à la baisse et que la neige va se remettre à tomber, car nous n’avons vraiment pas les bons pneus pour ce type de neige"

Pierre Breda est un peu déçu : "Ce ne sont pas vraiment des conditions de route très agréables pour rouler. Mais personne ne peut contrôler la météo. J’espère simplement que pour le plaisir, ce sera plus amusant demain, dans la partie jurassienne. je m’attendais à un neige et glace comme l’an dernier".

Retour à Malbuisson, pour un repos bien mérité.

Le rallye prend maintenant la direction de la Suisse, les routes sont dégagées, un vrai cauchemar pour les pneumatiques cloutés. A Prémanon les premiers ont bénéficié d’une arrivée sous le soleil, mais la neige tant attendue est enfin là et recouvre en quelques minutes les chaussées. Le déluge est proche !!

Il neige toujours et encore à Malbuisson !

Thierry Grome associé à Eric Poucet étonne. Pilote hémiplégique, il fait virevolter la Daf, atteignant ses limites. Il deviendra célèbre par un passage tout droit devant les caméras de TF1.

Quelques soucis mécaniques aussi, Bindels-Hoet sur Porsche 911, voient la belle allemande refuser tout service. L’assistance de l’organisation dirigée par Pascal Paturaud qui ne chôme pas cette année ramènera la Porsche à Malbuisson.

Bindels-Hoet Porsche 911

L’après-midi est difficile, la neige s’est mise à tomber et de gros flocons donnent une ambiance ouatinée . Un temps de rallyman où Deflandre-Gully font une véritable razzia. Ils sont suivis comme leur ombre par la Porsche de Reuter-Vandevorst. Vandewauwer-Paisse ont un peu perdu pied : "Nous nous sommes trompés" Nous signale Joseph. Mondron-Werner assurent, réguliers et sans excès, Jpi, garde le cap. Sorel père et fils sur la Volvo font mieux que se défendre, ils passent partout sans donner l’impression de forcer : "Nous avons un autobloquant 75% et une boîte courte. Je crois que nous avons aussi de bons pneus cloutés, même si j’ai dû en arracher 80 par roue au contrôle technique, il m’en reste suffisamment".

Sorel père et fils Volvo 122S

Lionel Hansen est venu en dilettante. C’est la première expérience pour Vandeuren Angélique qui le guide dans la voiture et dans la vie. Un des nombreux couples associés pour ce neige et glace.

Hansen-Vandeuren Porsche 911

Autre surprise la BMW de Gonin père et fille assure une belle 19° place. Après diverses apparitions à la Coupe des Sources et au Tour de Belgique, ces érudits de la 2CV apprécient la discipline. La BMW DWR est un bel outil pour ce genre de compétition.

Gonin père et fille BMW 2002 tii

Van Houdenove-Aubertin perdent un temps précieux dans la dernière ZR. Après nous avoir régalé de quelques passages sympathiques, réchauffant nos muscles au 5 mètres départ arrêté.Jean-Noel est parti à la faute et a perdu beaucoup de temps.

Van Houdenove-Aubertin Opel manta

Les écarts en tte sont infimes, le retour à Malbuisson a même été fatal à certains concurrents en liaison, la neige recouvre la route et seuls les piquets rouge délimitent une chaussée uniformment blanche.

Une dernière nuit réparatrice est prévue avant l’apothéose. Il neige encore et toujours à Malbuisson, mercredi sera la journée décisive.

Hécatombe sur le Neige et Glace !

Hécatombe sur le neige et glace. Dès le matin, la neige a recouvert toutes les routes du rallye. Le chasse neige est passé de nuit pour permettre aux concurrents de passer dans les petits chemins empruntés par le rallye. Les concurrents ont bien préparé cette ultime étape, la route des lacs.

Deflandre qui ouvre la route a placé son dernier train de pneumatiques BURZET sur les roues arrières de la Porsche : "Nous avons aussi relevé la voiture au maximum et placé ces pneumatiques étroits sur les roues motrices. Nous craignons un peu les parties dégagées et l’asphalte car les clous cassent et les pneus perdent de leur efficacité".

Deflandre-Gully Porsche 911

Les Granges sont au programme de cette ultime journée, et quelle journée. Dransart-Lienne y perdent le rallye. Une sortie de Dominique et la Golf ne peut être dégagée avant de longues minutes le rallye est terminé pour eux.
Torejon-Bernard sur l’Audi 80 Quattro de série font un festival, comme Closjans qui passe plus tard, mais qui laisse la Porsche dans les rails tracés par les autres voitures. Les premiers RT sont difficiles, Royer-Bonnefois sur la Lancia partent à la faute dans le 2 RT et y perdent de précieuses minutes avant d’être sortis du trou.

La neige masque la route et il devient difficile de savoir où mettre les roues. Dans ces conditions, les incidents se succèdent. Dans la 4è RT, Deflandre-Gully qui ouvrent la route se trouvent en difficultés la Porsche est au fossé. C’est maintenant Reuter-Vandevorst qui ouvrent la route. Dans le blizzard, Reuter aussi part au fossé : "On ne voyait plus la route, il y avait de la neige qui recouvrait les champs et les chemins empruntés". Et ce n’est pas fini, Vandewauwer-Paisse reprennent le flambeau, pas longtemps ... avant que la Porsche 914/6 ne s’immobilise sur le bas côté : "Je ne savais pas si j’étais dans le champ ou sur la route".

Avalanche d’incidents, Henry Pescarolo, le sage passe, mais il se retrouve aussi coincé dans cet enfer blanc. Il s’arrête et est tapé par l’Audi de Torrejon qui l’envoie au fossé. C’est une journée de rêve pour Michel Closjans associé Robert Rorife, malgré la faible visibilité offerte par cette magnifique Porsche 356, ils passent partout sans abimer cette merveille. Au final ils remportent 3 des quatre RT en moyenne basse bien sûr, mais il fallait passer.

Closjans-Rorive Porsche 356 pré A 2 remportent cette 3 étape

Vanderzypen-Lambert aussi réalisent une dernière étape parfaite, même si les murs traversent la route : "Tout était parfait, dans une descente, il y avait une dame qui brossait la neige. On a fait un petit coucou au mur de la maison".

Vanderzypen-Lambert Alfa Romeo Giulia

Après le repas de Pontarlier, Patrick Zaniroli prend une sage décision, et arrête le rallye. Les chasses neige n’ont pu rendre la route praticable sur les granges et il préfère en rester là.
Un grand moment de calcul vient ensuite afin de déterminer le classement avec le "joker" qui annule 5 prises de temps.

Au décompte, Reuter-Vandevorst s’imposent, devant Closjans-Rorife et Royer-Bonnefois sur la Lancia. Toujours aux avant-postes, Reuter-Vandevorst ne l’ont pas volé. Ils sont restés sur la route et ont pu la rejoindre lorsqu’ils étaient en difficultés : "C’était très difficile. Nous avons attaqué les 3 RT dans la poudreuse avant que Yves ne sorte. Nous nous sommes ensuite fait piéger par une roue dans l’ornière. L’auto s’est posée et un tracteur de la DDE nous a sorti. Nous avons ainsi pu regagner Pontarlier".

Baeten-Leroy DAF 66 découvraient le Neige et Glace

Une nouvelle victoire des équipages belge au Neige et Glace.

La complicité pilote et équipier permet à nos compatriotes de briller dans des rallyes comme le Neige et Glace, fruit d’une complicité acquise lors de nombreuses participations à des rallyes de régularité. Une préparation où rien ne s’improvise. Cette année la monte pneumatique a fait la différence à certains moments avec l’utilisation des pneus Burzet , pneumatiques étroits. Relevons cependant que si les quatre premiers au classement général final étaient équipés de ce précieux pneumatique, Vandewauwer-Paisse 5° n’en disposaient pas.

Un super rallye disputé dans des conditions hivernales, où la météo et la nature ont fait la différence. La qualité et l’encadrement de Patrick Zaniroli et son équipe ont fait le reste signant au final une brillante dixième édition 2013.

Ils ont dit !

Daniel Reuter (Bel/Porsche 914/6 n5) : Ce furent des conditions très particulières et très difficiles à gérer. En partant ce matin, nous savions que rien n’était joué. La preuve, Yves (Deflandre) est parti à la faute et nous avons bien failli tout perdre dans le TR suivant ! Il n’empêche, après plusieurs deuxièmes places ici, cela fait plaisir de décrocher enfin la victoire

Michel Closjans (Bel/Porsche 356 Pre A n11) : J’étais venu pour ne pas abîmer ma voiture et j’ai réussi. Quant au résultat final, il est tout fait excellent. Vu mes bons résultats des dernières années, je savais que nous pouvions viser quelque chose. Le Neige et Glace est un rallye terriblement exigeant et difficile à remporter. Je fais plusieurs rallyes par an, mais si je ne devais en choisir qu’un seul, ce serait celui-ci

Jean-Louis Royer (Fra/Lancia Delta Integrale n 9) : Quelle magnifique aventure. Nous avons vécu quatre journées incroyables dans le cadre d’une organisation parfaite. Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir un bon résultat à la France sur ce rallye où les belges sont toujours si difficiles à battre. Monsieur Zaniroli, surtout ne changez rien et, quoi qu’il arrive, nous re-signons pour l’année prochaine !

Yves Deflandre (Bel/Porsche 911 n14) : Pas de chance, encore ! La voiture a glissé dans le bas côté. Nous n’avons rien pu faire. Mais c’est le jeu. Cela fait surtout partie du rallye et, plus encore, de ce rallye-ci ! Nous le savons au départ. C’est simplement rageant d’avoir été en tête depuis le début et de tout rater si près du but !

Henri Pescarolo (Fra/Porsche 911 n8) : La météo fait partie de ce rallye et c’en est même l’élément majeur. Avec notre monte de pneu, nous n’étions pas armés pour jouer la victoire, bien que, cette année, avec Michel Périn une excellente voiture et un vieux pilote encore pas trop mauvais, nous avions commencé à rassembler les pièces du puzzle qui, je l’espère, nous amènera plus haut au classement final, dans les prochaines années

Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : Le Rallye Neige et Glace a cette particularité que c’est, sans aucun doute, l’un des rallyes hivernaux les plus exigeants où les conditions météorologiques jouent un rôle prédominant. Ces conditions, les concurrents qui s’engagent les acceptent, peuvent nous amener à devoir prendre des décisions importantes pour la sécurité et pour le bon fonctionnement général de l’épreuve. Ce fut le cas encore aujourd’hui avec l’annulation de 2 RT. Ces décisions s’imposent dans ce type de rallye particulièrement exigeant mais qui fait aussi son excellente réputation. Gagner le Neige et Glace est devenu une véritable référence. Et c’est également pour cela que les concurrents reviennent chaque année, un peu plus nombreux !

Ne pas oublier les raquettes en 2014

Classement Final Neige & Glace 2013

Texte et photos EDDY COPPEE

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Rallye Neige & Glace 2013 : 3ème étape Mercredi 6 février from Zaniroli Events on Vimeo.

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