La MINI : L’IMAGE SPORTIVE. (Part 2)

2007-03-28 00:00:00
La MINI : L’IMAGE SPORTIVE. (Part 2)
L’apparition en septembre1961 des MINI COOPER provoque une révolution dans la conception des voitures de rallyes comparable à celle produite, vingt ans plus tard, à l’avènement des Audi Quattro. Dessinée par ISSIGONIS, comme voiture populaire sans ambition sportive ( les premiers pas de la Mini en rallye sont au RAC Rally 1959). Malgré la sixième place au RAC 1960 d’une 850., il n’en accepte un développement sportif qu’après avoir essayer une MINI équipée d’un moteur Morris Minor de 90 chevaux que son ami John COOPER, alors au zénith de sa gloire, utilise dans ses Formule Junior.

Les versions de route de la MINI COOPER seront plus sages, moteur à double carburateur, 998cc (puis 997cc) de 55 CV. et freins à disques à l’avant. Elles se reconnaissent d’emblée à leur toit blanc ou noir selon la teinte de la carrosserie, mais aussi par la calandre à onze lames horizontales.
Grâce à ses qualités, la MINI COOPER, et surtout la COOPER S, va se forger un palmarès éblouissant en rallyes mais aussi en circuit. La Mini Cooper " S " lancée en 1963 avec un bloc de 1071 cc. de 68CV, mais en 1964 la COOPER S est proposé en deux autres versions : le 970 cc de 64 CV à 6500tr/mn.sera une série limitée construite pour l’homologation en catégorie moins d’un litre. La version 1275 cc de 76 CV à 6000tr/mn.sera la version définitive.

Les Cooper d’usine seront dirigée successivement par Marcus Chambers, Stuart Turner et Peter Browning.
Le premier triomphe de la Mini, sera la victoire d’une femme, Pat Moss, sur Mini Cooper 997 cc, au rallye des Tulipes en 1962.

En 1964, la Mini Cooper "S " (1071 cc) de Paddy Hopkirk et Henry Liddon remporte le rallye de Monte Carlo. La Cooper " S " de 1275 cc s’impose à nouveau à Monaco en 1965 avec Tino Makinen et Paul Easter ainsi qu’en 1967 grâce à Rauno Aaltonen et Henry Liddon.
Une quatrième victoire à Monte Carlo en 1966 aurait pu être comptabilisée, si, Makinen -Easter n’avaient été disqualifiés pour des ampoules halogènes non-conformes.
Les Mini Cooper empochent également la victoire au RAC en 1965, au rallye de l’Acropole ainsi que trois autres rallyes européens de premier plan.
L’écurie officielle BMC dispute sa dernière saison complète de rallyes en 1968, mais les COOPER S continueront encore de longues années à briller en rallyes comme sur circuits.
Certaines sociétés, comme BROADSPEED, DOWNTON, ALEXANDER, SPEEDWELL se sont fait un nom grâce à la MINI.
Parmi la multitude de pilotes qui se sont illustrés au volant des Mini, JULIEN VERNAEVE sera le grand spécialiste belge, reconnu parmi les meilleurs spécialistes européens, il courra régulièrement sur les MINIS officielles.


JOHN RHODES - RAUNO AALTONEN - PADDY HOPKIRK - JOHN FITZPATRICK - TONY FALL - sont quelques pilotes qui sans la MINI, n’auraient sans doute pas fait la carrière qui fut la leur.
Christian Bouchat.
Vos commentaires
# Le 18 janvier 2003 à 15:07, par jean-Pierre Cochet En réponse à : > La MINI : L’IMAGE SPORTIVE. (Part 2)
Bravo pour le site !
Rectificatif :
Concernant la Mini Cooper 1000, la réalité est à l’inverse de ce que vous annoncez :
il y a d’abord eu un 997 très longue course :
62,43 x 81,28
Puis le 998 :
64,58 x 76,2
les deux annoncées pour 55 cv Din
# Le 20 janvier 2003 à 09:26, par Bob d’Automag En réponse à : > La MINI : L’IMAGE SPORTIVE. (Part 2)
Merci Jean-Pierre, pour cette petite précision !
(ils sont attentifs les lecteurs, hein !!)