Toyota Mirai, une belle évolution !
, 2022-03-11 14:54:42
Fort excentrique, la première génération de Mirai a peiné à trouver des admirateurs.
Avec cette deuxième génération, Toyota revoit sa copie. Elle est plus noble et plus classique, en termes de design.
Par son énergie, elle reste exotique puisqu’elle se nourrit d’hydrogène.
Montez à bord du vaisseau japonais pour découvrir ce nouveau monde.
La Mirai est développée sur la même plate-forme que les Lexus LS et LC.
Elle en impose sur la route avec son long capot et sa ligne de toit fuyante.
Au premier regard je crois voir une voiture avec un hayon.
Quant à sa morphologie, la longueur de 4,97 mètres et le poids de 1,9 tonnes vous donnent un rapide aperçu de cette Mirai.
A l’avant, la face évoque un ‘X’. Les feux étirés se posent au-dessus des roues. La calandre disparaît au profit d’une grande ouverture dans le bouclier.
Les feux arrière bi-ton sont aussi allongés et reliés par une bande rouge lumineuse.
La malle arrière intègre un petit becquet du plus bel effet.
La pile à combustible quitte le soubassement pour intégrer le compartiment moteur.
Tout profit pour l’habitabilité qui passe de 4 à 5 places.
Les sièges avant sont accueillants, le confort est un point fort. Les divers réglages permettent d’adopter une position de conduite idéale.
L’accessibilité arrière est cependant plus pénible. L’espace est réduit. Le volume du coffre est dans la même lignée.
L’assemblage et la qualité perçue des matériaux est plutôt flatteuse.
L’ergonomie est bien pensée et le système multimédia, intuitif.
La chaîne moteur/batterie fournit une puissance cumulée de 134 kW.
Le moteur électrique est positionné sous le long capot tandis que la batterie Lithium-Ion trouve sa place au dos de la banquette arrière.
Elle alimente un moteur électrique placé sur l’essieu arrière.
Elle dispose de 3 réservoirs à hydrogène, 2 situés sous la banquette arrière et un sous le coffre.
Par rapport à la première génération, le volume total augmente d’un peu plus de 20% pour atteindre 5,6 kg.
Sur la route, cette Mirai ne sert pas uniquement à vous déplacer.
Elle joue aussi un rôle de purificateur. L’air qu’elle absorbe passe au travers d’un catalyseur qui filtre 95% des particules de 0 à 2,5µm.
Dès les premiers tours de roues, vous percevez une douceur de conduite et un silence à bord troublant.
Le feeling au volant est très proche d’une voiture électrique.
Le silence, la douceur et l’absence de vibrations impressionnent.
Les accélérations sont réelles sans être grisantes.
La répartition des masses est idéale (50/50). Elle apporte un bel équilibre en terme de conduite, bien secondée il est vrai, par une direction légère et un train avant précis.
L’amortissement est digne des plus grosses berlines premium. La filtration des défauts de la route est parfaite malgré la présence de jantes de gros diamètre (20’’) sur ce modèle d’essai.
Parlons consommation. Elle oscille entre 1,28 et 1,37 kg/100 km en alternant de la ville mais aussi pas mal d’autoroute.
Un remplissage de réservoir prend à peine 5’, bien mieux qu’une recharge électrique.
Je parcours un peu plus de 400 km avec un plein.
Si le look de la première version ne m’a pas enthousiasmé, il en est tout autre avec cette deuxième génération.
Plus confortable, mieux finie, c’est une évolution réussie. Elle est plus désirable.
Si le bilan écologique est au summum pour son utilisation, la production d’hydrogène l’est moins.
Mais le gros point noir actuellement reste la rareté des pompes.
Trois sont actuellement en fonction (Zaventem, Halle et Anvers) et bientôt une 4ième à Leuven. Pour la Wallonie, le compteur reste à 0.
Rouler ‘écolo’ a toujours un prix. Le ticket d’entrée dans cet ère ‘Hydrogène’ démarre à 65000€…
Les + :
– Look.
– Autonomie.
– Finition.
– Confort.
– Silence à bord.
Les – :
– Accessibilité places arrière.
– Réseau pompes Hydrogène.
– Rayon de braquage.