Skoda Karoq.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-01-29 12:37:30   

Né des cendres du feu Yeti, le Karoq étoffe la gamme Skoda.

Oooohhh, un Kodiaq… ‘compacté’ ?

Skoda se serait simplement limité à une réduction de taille ?

Faisons le tour du propriétaire.




Look.

Lui aussi fait appel à la célèbre plateforme MQB, déjà utilisée dans le groupe pour les Tiguan et Ateca.

Les similitudes dans le regard avec son grand frère Kodiaq sont évidentes. Ah, quand l’ADN SUV Skoda pose son empreinte.


Les proportions sont plus équilibrées, l’allure plus trapue, plus dynamique.

Engine.

Des motorisations essence et diesel sont au catalogue.

Du côté de l’essence, il y a un 3 cylindres de 1,0L de cylindrée développant 115 ch et un 1,5L 4 cylindres (système de désactivation de 2 cylindres) développant 150 ch.

Pour le diesel, nous retrouvons 3 classiques 4 cylindres :
• 1,6L TDI de 115ch
• 2,0L de 150 ch
• 2,0L de 190 ch.


Le Karoq est une bonne traction. Si vous préférez la transmission intégrale, vous devez opter pour les versions 150 ch. Quant à lui, le 190 ch est disponible uniquement en 4x4.

La boîte mécanique à 6 rapports gère la transmission. Elle peut être remplacée par la boîte auto DSG à 7 rapports sur tous les moteurs (option), sauf pour la version 190ch où elle est de série.

Inside.

Comme à son habitude, Skoda choient les passagers. L’habitabilité est bonne et offre un confort suffisant, même pour les grands.

Le volume du coffre est lui aussi très important ( 521L ) et il peut grimper à plus de 1800 L, la banquette arrière rabattue. Enorme pour le segment.


Si vous cochez l’option Varioflex, vous aurez 3 sièges indépendants à l’arrière, modulables à souhait en les glissant vers l’avant ou latéralement pour les 2 extérieurs. Mais vous pouvez aussi les enlever totalement pour gagner encore en volume.


Les petits extras sont nombreux chez Skoda et le Karoq en bénéficie : le grattoir à l’intérieur de la trappe à carburant, le parapluie intégré, l’éclairage du coffre qui se transforme en lampe de poche… , de l’utile et du pratique,

’ Simply Clever.’

Le système multimédia est intuitif et réactif. Il offre évidemment la connexion avec votre smartphone de série. Par contre, les 10 hauts-parleurs du système Hi-Fi Canton (option) me satisfont moyennement.

L’ergonomie et la qualité de finition sont excellentes. Le virtual cockpit (option) apporte la touche HiTech.


Comment ça roule.

Pour quelques jours, je prends le volant de la version 1,5L essence, couplé à la boîte DSG.

Si l’insonorisation à bord est bonne en conduite coulée, le moteur se montre plus présent lors des envolées en haut du compte-tours.

Le Karoq opte pour la case ‘confort’ plutôt’ sport’. L’amortissement filtre de manière efficace les irrégularités de nos routes, ce qui engendre des mouvements de caisse plus importants.


Avec un train avant incisif, un moteur tonique et une boîte DSG assurant le job, je regrette un peu plus le calibrage trop typé confort de la suspension.

Avec une moyenne légèrement en dessous des 7,0L/100km, la consommation du moteur 1,5L essence est une bonne surprise, un résultat honorable compte tenu des petits trajets effectués.

In Fine.

Avec une modularité exemplaire et une attention tournée totalement vers ses occupants, le slogan ‘Simply Clever’ colle parfaitement au Karoq.


J’aurais aimé une balance confort /dynamisme plus proche de la neutralité afin de mieux profiter de ce duo moteur/DSG.

Les + :

 Confort.
 Insonorisation.
 Modularité.
 Qualité de finition.
 Simply Clever.

Le – :

 Quelques plastiques durs.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Skoda Karoq.

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